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DESCItIPTION ET CLASSIFICATION
l'éMéÉlt tendres , et donnent fort peu de gros à l'exploi-
tation. A mesure que là proportion d'oXygène augmente, on voit les houilles devenir plus ternes et plus dures ; elles Sont d'abord striées, parallèlement à la stratification, c'est-à-dire formées alternativement de veines brillantes èt ternes; puis, lorsqu'elles sont encore plus riches en eXygène , elles iok\dennent presque entièrement ternes et donnent alors, Sous le chou du marteau, un son sec
e clair. C'eSt le cas des raffaudS proprement dits 'rei" 72, 75, 76, etc.); tandis que les houilles à gaz et phisieurs houilles gra§§e§ ordinaires, passant aux rat.fauds (n" 45 et 46), sont plutôt striée. Mais l'éclat 'et la dirreté dépendent aussi de la pro-, pertion de cendres. L'éclat diminue et la dureté augMente à mesure que les matières terreuses deviennent plu abondantes certaines houilles deviennent schisteuses ; ou présentent des stries plus ternes, par un
PesanteOr spécifique
des houilles.
Proportion
de cendre.
simple accroissement de la Matière argileuse; ainsi les houilles h" 32, 35, 34, 35 et 36.. La pesante).- spécifique des houilles varie entre des limite S Mi considérables , si l'on fait abstraction des charbons très-terreux. Les limites eXtrêmes , pour le§ charbons purs, sont à peu près 1,35 et ,28. Les plus denses sont 1é§ plus riches en carbone. L'hectolitre de hoiïille liieime ieSe en Moyenne 80 kilogrammes. La proportion de cendres est très-variable. Quelques éChantillon§ eXceptionnelS n'en renferment que 0,012 à 0,016 (n" 9., 25, 41, 42, 49 et 54). Mais on peut conSidérer comme très-purs les charbons dont le gros ne laiSSe pas au delà de o,o3 et le menu pas plus de o,o5 à o,o6 de résidu terreux. Dans les houilles ordinaires, la matière minérale s'élève de o,o3 à 0,06 pour le gros, et de o,o6 à 0,15 pour le menu. Enfin les houilles les
DES HOUILLES DE LÀ EMRE.
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plus impures , parmi celles que l'on exploite , laissent jusqu'à 0,20 de résidu terreux. La proportion de noir de filmée que déposent les houilles dépend nécessairement du mode de combustion. Pour obtenir un dépôt abondant, il faut ne carboniser que peu de houille à la fois et donner fort peu d'air. Cependant la nature des houilles exerce également une influence très-grande. Les houilles anthraciteuses et les houilles à courte flamme brûlent sans fu-
Proportion de
noir de fumée.
mée abondante et ne donnent par suite qu'un poids insignifiant de noir. Les charbons gras et durs, et particulièrement les houilles à gaz, brûlent par contre avec flamme longue et fuligineuse et déposent beaucoup de
noir.. Selon M. Gervoy, on peut en obtenir jusqu'à 2 ip p. Io° en carbonisant très-lentement et par petites doses les houilles à gaz, et 1 1/2 p. 100 en opérant de la même manière sur les charbons raffauds et sur les houilles grasses très-bitumineuses de la troisième classe. Mais
alors le coke est en faible proportion et de mauvaise qualité. Aujourd'hui on ne modifie en rien le procédé ordinaire de carbonisation ; on recueille seulement dans de va§tes chambres maçonnées la fumée qui sort des fours à coke. Dans ce cas la proportion de noir, fournie par les houilles grasses très-bitumineuses, telles queles n" 42, 49, 54 et 55, varie en moyenne entre 1/4 et 1/2 p. Io°.
J'avais commencé quelques essais pour déterminer 1e pouvoir calorifique des principales houilles de la Loire en me servant de la méthode de M. Berthier ; mais j'y renonçai bientôt, parce que les résultats obtenus n'étaient pas constants. On sait du reste depuis longtemps qu'à proportion égale de cendres, le pouvoir calorifique des houilles proprement dites est à peu
près proportionnel à la quantité de coke que laissent ces houilles. Ainsi, au point de vue de leur pouvoir
Pouvoir calorifique des l'ouilles.