Annales des Mines (1852, série 5, volume 2) [Image 118]

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CREUSEMENT DES PUITS

DANS LES TERRAINS AQUIFÈRES.

C'était en outre une dépense complètement inutile, car, quand bien même le puits eût été complétement isolé des eaux du toit, l'exploitation du combustible

de Précigné (1) , de sable maigre bien sec, et de fraisil criblé imitant la pouzzolane. Il était passablement hydraulique. La machine livrée par M. Hallette d'Arras avait les dimensions principales suivantes :

leur eût bientôt donné passage par la rupture de la roche : ce fait s'est réalisé constamment; on ne pouvait donc éviter la nécessité d'opérer un épuisement considérable, susceptible d'augmentation avec la profondeur, et il fallait en outre se ménager le moyen de faire ce travail simultanément avec le creusement du puits. Dans ce but, la société se décida à faire l'acquisition

d'une puissante machine du système dit de Cornwall et à substituer l'épuisement par pompes à celui qui avait lieu par tonnes et cordes plates. Un puits vertical fut creusé et disposé de manière à recevoir les pompes d'un côté, et de l'autre être desservi par la machine rotative du puits de la Rivière qui devenait inutile Les fig. i et 3 en indiquent les diverses dispositions.

Par la nature même du terrain traversé, ce puits fut creusé à sec et fort économiquement jusqu'à la profondeur du puits de la Rivière (126 mètres) ; mais aussitôt qu'il l'atteignit, les eaux s'y montrèrent en abondance

et arrêtèrent le travail, qui ne put être repris que postérieurement avec le secours des pompes.

Ce puits, de 2rn,90 de diamètre intérieur, fut muraille en briques suivant le procédé ordinaire. On employa deux sortes de briques, les unes de forme rectangulaire avaient o,20 x on', 12 X om,06. Les autres en forme de voussoir avaient : Longueur Largeur au gros bout. .

.

Largeur au petit bout.

.

Épaisseur

.

o,3o 0.17 0,15 o,o6

Le mortier était composé de volumes égaux de chaux

Diamètre du cylindre Course du piston. Course des pompes Longueur du balancier. .

.

25

2,30 8,68

Elle était garantie pouvoir en vingt heures de travail, épuiser 16.000 hectolitres d'eau à 5oo mètres de profondeur et ne consommer que 21,50 de houille par heure et force de cheval. La fig 3 indique la disposition générale. .

A, machine d'épuisement. quatre générateurs. P, puits. p, p', section des tonnes. p", section des pompes. D, D, cabestans solidement établis pour le service des pompes.

C, balancier de contre-poids destiné à compenser une partie de l'excès du poids des tiges sur celui de l'eau refoulée. Machine rotative du puits de la Rivière.

K, puits de la Rivière devenu inutile. Une partie des pompes vint du Cornwall, le reste fut exécuté dans les ateliers de M. Voruz aîné , de Nantes. La distance verticale de 126 mètres fut divisée en deux pistons foulants de on.,5o diamètre intérieur. Je ne m'arrête pas à la description de ces pompes, elles sont à très-peu près semblables à celles décrites (i) Ce calcaire provient de l'étage inférieur du terrain jurassique.