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DES LOCOMOTIVES.
MACHINES A CHANGER LES ROUES
un cliquet pour mettre l'appareil au repos : ce même arbre porte un pignon dont le rayon est dans le rapport de i 6,5o avec celui de la manivelle et qui engrène avec une roue calée sur un arbre intermédiaire qui porte lui-même un pignon dont le rayon est dans le rapport de j : 2,50 avec celui de la roue précédente ; ce pignon engrène avec une roue fixée sur un arbre séparé, laquelle roue communique le mouvement en
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Lorsqu'une locomotive a besoin de changer ses roues,
on commence par démonter les différentes pièces du mouvement et de la distribution attenantes aux essieux.
On amène ensuite la locomotive sur les rails de l'appareil qui doivent toujours porter sur les clavettes quand la machine ne fonctionne pas. La roue à descendre étant ainsi arrivée à peu près au milieu du rail, on fait effort
grande roue montée sur l'arbre D sur lequel sont assujettis les pignons en fer qui engrènent avec les crémaillères, et dont les rayons sont dans le rapport de i :4,45 avec ceux des grandes roues. En multipliant ces rapports
à la manivelle pour sortir les clavettes qui supportent les rails. Puis on descend doucement la roue jusqu'à ce que le boudin de la partie supérieure ait échappé la plaque de garde. Au moyen du levier à encliquetage, on fait rouler tout le système jusqu'à ce qu'on soit en face de la voie parallèle. Alors on remonte la roue jusqu'au niveau de la voie, et on la pousse aux ateliers. Pour remettre une roue en place sous la locomotive, on commence par monter les boîtes à graisse après les fusées des essieux, et on recommence en sens inverse
l'un par l'autre, on trouve que la force appliquée à la
la manoeuvre précédente.
sens inverse en engrenant avec une autre roue de même
diamètre et montée également sur un arbre séparé. Chacun de ces deux arbres porte un pignon dont le rayon est dans le rapport de i : 4 avec celui de chacune
des roues de même diamètre qui engrène avec une
manivelle est multipliée par 291 au point de contact des dents des pignons qui engrènent avec les crémaillères. Le mouvement horizontal de l'appareil s'effectue au moyen d'un levier I mobile sur l'essieu B, et à cliquet, qui appuie sur les dents d'une roue à rochet J, calée sur le même essieu.
Lorsque la machine est amenée sur l'appareil, il ne fallait pas que celui-ci supportât tout le poids de la locomotive, de peur de fatiguer trop longtemps les dents des engrenages. Pour cela on a fait porter les rails mobiles sur de fortes clavettes L en fer qui traversent de solides supports en fonte M, posés et scellés sur des piliers en pierre de taille. Ces supports reçoivent d'un bout les rails fixes des voies ordinaires, tandis que du
côté de la fosse, ils servent de guides et en même temps de supports aux rails mobiles de l'appareil.
Note sur un appareil analogue établi dans les ateliers de Stettin (Poméranie).
Le principe appliqué par M. Larpent l'a déjà été sous des formes diverses et quelquefois très-peu différentes de celle qu'il a adoptée. Tel est, par exemple, l'appareil qui fonctionne depuis trois ou quatre ans dans l'atelier de réparation de la gare de Stettin (chemin de Stettin à Posen ) il est représenté par les fig. 19, 20 U. Deux longerons en bois A, A, suspendus aux fusées extérieures du chariot, supportent : i° vers leurs extrémités, quatre coulisses verticales en fonte B, B, pourvues de larges semelles, solidement entretoisées deux à deux, et destinées à guider les deux rails mobiles pendant leur mouvement ; 2° au milieu, une forte traverse I dont le centre reçoit une douille J, qui livre passage à une grosse vis en fer à filet quarré K. Pendant le mouvement, c'est
Manceuvre
da la machine.