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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE, ETC.
EXPLICATION DES PLANCHES.
Pl_ V. Carte des Ziban et de l'oued alr. Cette carte a été dressée d'après celles du dépôt de la guerre pour ce qui concerne le massif des Aouress, et pour les Ziban. L'Ouad ll'ir et les autres pays du sud d'après mes itinéraires
EXTRAIT DU RAPPORT DE LA comussioN DE SURVEILLANCE DES BATEAUX A VAPEUR ÉTABLIE A ROUEN,
dans les portions que j'ai parcourues et sur les documents inédits que le commandant de Saint-Germain avait recueillis pendant son commandement des Ziban, et qu'il avait bien
SUR LE NAUFRAGE DE L'UIVIOIV 111 2.
voulu mettre à ma disposition. J'ai également consulté les notes que mes compagnons de voyage, MM. Dubosquet et de Che-
varrier, ont prises de Birkra à Tuggurt. J'ai cherché à rendre le terrain aussi fidèlement que possible et j'ai tracé sur la carte ainsi formée, la limite de séparation des terrains crétacés et tertiaires, sans chercher à indiquer les subdivisions que peuvent présenter ces terrains, mon seul but étant de faire connaître la disposition d'ensemble de ces deux formations, et de faciliter ainsi la lecture de mon travail sur le pays que la carte embrasse. Pl. V et VI Coupes géologiques. Les fig. 1,2 et 3 produisent à l'échelle du ii400,000 la coupe des terrains compris entre el Kantra et Tuggurt ; toutes les distances ont été projetées sur un plan fictif passant par Tuggurt
et Biskra, auquel j'ai rattaché les coupes d'el Kantra, bien
qu'elles soient à l'est de ce plan. L'échelle des hauteurs est dc 1/40,000' pour la fig. 1; pour les deux autres, j'ai été conduit, pour rendre les différences de niveati appréciables, à adopter celle de 1 /4,0o0 qui est centuple de celle des longueurs horizontales, mais il est facile de rétablir, sinon par le trait, du moins par la pensée, ces profils en vraie grandeur. Dans les autres coupes, j'ai conservé autant que possible les distances horizontales, mais il n'y a aucune relation entre ces distances et les hauteurs, et ce sont plutôt des coupes théoriques que des reproductions exactes des dispositions du terrain. J'ai pensé qu'il y aurait peut être quelque intérêt à joindre à ces coupes un croquis de la ville de Tug,gurt; il a été dressé
en mesurant au pas la circonférence de la ville et ses deux dimensions principales, et orienté à la boussole de géologue ; les événements politiques qui se passaient à l'époque de mon
(en mars 1848), m'ayant conduit à abrévoyage dans l'ouad ger notablement le séjour que je comptais y faire, ne m'ont
point permis de tirer parti des instruments plus exacts que j'avais emportés.
Le dimanche ii juillet 1852 , vers dix heures du soir, le bateau à vapeur l'Unioit ne 2, après avoir fait quatre voyages entre la Bouille et Rouen, venait d'aborder au quai de cette dernière ville. A peine avait-on jeté la planche sur laquelle les voyageurs devaient
passer à terre, que le bateau, chargé de beaucoup
plus de 600 personnes, nombre maximum qu'il était autorisé à porter, sombra complètement (1). Ce bateau, comme l'indique la Pl. VII, est d'une forme particulière. Il n'a qu'une roue placée à son centre entre deux longues coques en tôle, désignées sous le nom de cônes, sur lesquelles repose un premier pont bb (fig. 2), qui porte l'appareil moteur et les salons c, d. La section horizontale de ces cônes dans la partie verticale de leurs parois présente une surface totale de 15o'n,22. Un second pont aa , formé par les plafonds des salons, quoique moins étendu que le premier, reçoit aussi les voyageurs ; c'est la place de quart du timonnier et du capitaine. Les cônes prennent jour chacun par quatre orifices dont trois petits g désignés sous le nom de trous d'homme
(i) Le silence du présent rapport et quelques lignes du Moniteur du 14 juillet permettent de croire que personne n'a péri.