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13ULLETEN.
BULLETIN.
nière un ancien élève externe de l'École des mines de Paris, explorer plusieurs provinces, et les rapports de cet ingénieur
D'où vient cette grande supériorité de l'or déposé à la monnaie de Philadelphie sur celui déclaré à l'entrée de New-York ?
ont constaté que le Pérou, sous le rapport de la richesse minérale, n'a rien à envier à aucun autre pays. (Extrait d'une dépêche de M. DE RATTI-MENTON , consul
général de France au Pérou. .17 janvier 1852.)
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Le premier chiffre, qui l'emporte sur le second presque de moitié, ne saurait s'expliquer qu'en supposant que les passagers venus à bord eussent sur leur personne des quantités d'or qui n'auraient pas été portées sur manifeste. Mais comment évaluer ces quantités ? Le seul moyen, c'est évidemment
sur la production de l'or en Californie. L'or continue à être le seul produit à peu près qui s'expédie de la Californie. Les quantités figurant, à la sortie, sur les registres de la douane dans le cours de 1851, se répartissent ainsi : Report ..... 17.196.822
Piastres.
Janvier. ..... 2.929.888
Juillet .
Février.
Août .
2 278.923 2 871 667 3 454.600 2 518 494 3 143 250
Mars. Avril Mai.
Juin
 reporter. .
.
Septembre.. .
.
Octobre. Novembre Décembre
Total.. .
17.190,822
.
3.491.245 3 311 100 . 3.488.171 6 828.876 2.115.669 5.011.002
. 11.422.885
En francs. 207.114.424
A l'exception d'une valeur de 4.858.80è francs environ expédiée par bâtiments à voiles, à destinations diverses, tout l'or précité figurait sur les manifestes des bateaux à vapeur, desservant les deux lignes de Panama et de San Juan del Sur.
Le chiffre précité de 4,422.885 dollars ne représente pas l'extraction en or de toute la Californie pendant l'année s 85i et il y a lieu de le grossir encore ; en effet, suivant les registres de la monnaie de Philadelphie, on y aurait déposé, dans les six premiers mois de i85 , pour être converties en espèces monnayées, des quantités d'or bien supérieures à celles figurant sur les manifestes des bateaux à vapeur de Chagres et de Nicaragua, pendant la même période. Voici les unes et les autres en regard : Or déposé à la monnaie Or porté sur manifestes, de Philadelphie. entrée de New-York. Janvier Février Mars Avril Mai.
Juin. Totaux
4.940.000 piast.
.
.
19.995.706
2.478.239 piast. 781.428 1.970.843 1.993.692 2.128.565 1.561.114
2.860.000 2.634.000 2.785.506 3.205.600 3.570.600 .
.
.
.
10,913.881
de rechercher le nombre des passagers arrivés à New-York pendant la période qui correspond à ces déclarations d'entrées. fl résulte d'un examen attentif des journaux de New-York
qu'il serait arrivé dans cette ville, venant de Chagres , 3.4.0 passagers pendant les mois d'avril, niai et juin de ,85 e. Or nous
venons de montrer que l'or, déposé à la monnaie de Philadel-
phie, pendant la même période, avait atteint le chiffre de 9.561.706 piastres, ce qui, déduction faite de la quantité figurant sur manifeste, donnerait une moyenne de 1.2 oo piastres par passager. En prenant pour point de départ ce chiffre, nous arrivons
aux résultats suivants, qui nous aideront à atteindre notre but, c'est-à-dire à fixer le chiffre de l'extraction totale de la Californie, en or, pendant l'année 185i.
Et d'abord, tout l'or expédié de la Californie n'est pas à destination de New-York.
Pour se convaincre de ce fait, il suffit de mettre en regard les quantités portées sur les manifestes d'entrée, à New-York et snr les manifestes de sortie, à San Francisco. Voici le double terme de comparaison Entrée à New-York. Sortie de San Francisco. 2.800.000 piast. . . 2.478.239 piast.
Décembre 1850. Janvier 1851.
Février. Mars Avril
Mi
Juin. Totaux
2 929.888 2.278.923 2.809.129 3.306.000 2.488.494 3.063.000
781.428 1.970.843 1.993.692 2.128.565 1.561.114 0.129.811
19.675.434
13.043.892
On voit par ce tableau que la quantité figurant sur les manifestes d'entrée à New-York est au-dessus des deux tiers du montant réel déclaré à la sortie de San Francisco. Il est cependant plus que probable qu'une somme égale à la différence est arrivée dans les États atlantiques par la ligne des bateaux à vapeur établie entre Chagres et la Nouvelle-Orléans. Sur les