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(près de 33 millions de kilogrammes ) les quantités de houille extraites des mines de 1820 à J.825 , tant par les concession-
naires que par les paysans de la couronne. Mais dans les
quatre années suivantes, de i825 à 1827, le chiffre des extrac964 780 kilog.), 1-1.000 ponds tions s'est à peine élevé àR diminution notable qui n'avait d'autre cause que l'inondation des puits et l'ignorance des paysans à se garantir de l'invasion des eaux. La houille ne se vendait, par suite de l'extrême difficulté des transports, qu'au prix de i 1/4 copeck le poud (of,28 à 0%50 les 100 kilogr. ). On n'a pas de données exactes sur les résultats
de l'exploitation de la houille pendant les trente dernières années ; niais on sait que cette exploitation s'est faite par les paysans d'une manière très-irrégulière; ils ne creusaient ordinairement qu'à une profondeur de s brasses et s'arrêtaient dès qu'ils rencontraient de l'eau. Ils étaient absolument dépourvus des connaissances et des ressources nécessaires pour mener à
houille que l'on dit très-riches. Les paysans de la couronne ne payent rien pour l'extraction de la houille dans les terres qui appartiennent au gouvernement, mais en vertu d'un arrangement avec les communautés des villages, ils ont à acquitter un droit de 2 1/2 copecks par 10 ponds de houille (0'.61 par 1.000 kilog. ). Depuis 1844 , l'administration des villages tient à cet égard une comptabilité qui sert à contrôler le chiffre des extractions de houille. Voici d'après le produit de ce droit municipal, les quantités de houilles extraites des mines de 1844 en 1848. En i81111, 100.000 ponds (1.638.000 kilog.). En 1845 , 38.000 ponds ( 622.440 kilog.). En i8116, 70.000 pouds ( 1 .146.600 kilog.). En 18117, 96.000 ponds (1.572.480 kilog.). En 1848 , 271.000 ponds ( 4.458.980 kilog.).
Le prix de la houille qui a monté depuis quelque temps, est aujourd'hui de 3 copecks le pond ( de 0%72 à of,72 les 50 kilog.)
bien cette exploitation. Dans le but de remédier à ces inconvénients, le département de l'agriculture envoya en 1842
au pied de la mine. A ce prix on évalue le bénéfice réalisé
quelques paysans de la fonderie de Lug,ansk à l'école des mines de Licitschansk , et dès 1846 ces mêmes paysans pourvus des instruments et des ustensiles nécessaires ont été renvoyés aux mines de houille de d'Ekatherinoslaw, pour instruire à leur tour les paysans qui y travaillaient et pour les aider à découvrir de
nées de 1844 à 1848, à 17.186 roubles (68.744 francs ). D'après des expériences faites à Odessa, Sevastopol , et dans d'autres villes de la Russie méridionale, 40 ponds ( 655 kilog. )
nouveaux gisements de combustible. Pour faciliter la vente de la houille, le ministre des domaines a, d'après les renseignements fournis par le prince de Woronzoff, , gouverneur général de la Nouvelle-Russie, fait établir un chemin de transport qui part des mines de Bachmut , traverse le village d'Alexandroff où il se bifurque pour gagner d'un côté Berd-
jansk et de l'autre se rendre depuis le Dnieper, au-dessous des cataractes, près de la ville d'Alexandre, au passage de Kitchkas. Le premier de ces chemins ne traverse que des ter-
rains de la couronne et est déjà terminé ; l'autre dont le tracé a été établi sur des propriétés particulières est en construction et sera bientôt terminé. Aujourd'hui on extrait de la houille dans plusieurs localités du district de Bachmut ; les exploitations les plus considérables sont celles de Chelesnoy, de Nikitoff et de Schtscherbinoff. Les élèves de l'école de Licitschansk ont déjà découvert en outre, dans le voisinage de Slawenocerbsk, de nouveaux gisements de
par les paysans de la couronne pendant les cinq dernières an-
de houille du gouvernement d'Ekatherinoslaw équivalent à une corde cubique de bois à brûler ; il résulterait de cette donnée que dans les cinq dernières années on aurait économisé 14.322 cordes cubiques de bois à brûler : c'est déjà un résultat d'une certaine importance dans un pays où le bois à brûler fait généralement défaut. (Extrait d'une dépêche de M. DE VALLAT , consul de France à Saint-Pétersbourg. 13 octobre 1852.,