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Pour les sables moyens les. inclinaisons correspondantes sont de orn,42 et om,55. Pour les sables fins, elles sont de om,57 et om,47. Le pied de chaque table est fermé par une planche formant déversoir, en sorte que l'eau ne peut s'écouler que par la surface et après être restée quelques instante, sinon en repos absolu, du moins en mouvement trèslent. de travail.
EN HONGRIE.
VOYAGE
La trübe est répartie presque uniformément sur la table au moyen d'une tête présentant la disposition ordinaire et bien connue. L'ouvrier, armé d'un râble plat en bois, remonte continuellement vers la tête les sables entraînés par l'eau vers le pied, et favorise par ce moyen la séparation des matières de nature différente. On ar-
rête l'arrivée de la trübe quand la table est pleine, couverte de sables sur une épaisseur décroissante depuis la tête jusqu'au pied, et qui dépend du reste de la nature des matières à laver. On laisse alors l'eau s'écouler par des orifices ménagés dans le pied de la table, et fermés pendant le travail par des bouchons en bois ; on fait ensuite la division par pellée, en suivant le même système que pour les tables à secousses. On voit immédiatement que l'enrichissement doit être plus lent aux tables dormantes, et qu'on doit laver successivement une proportion plus grande de matières.
La perte en métaux semble devoir être moins forte qu'aux tables à secousses ; mais cet avantage ne peut pas compenser le temps plus long et surtout l'habileté plus grande des ouvriers, que nécessite l'emploi dea tables dormantes. Les minerais aurifères ne peuvent pas être lavés sur les tables dormantes, parce que l'or ne Se sépare pas aussi bien que sur les tables à secousses ; les rnouve-
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ments vibratoires continuels que ces dernières impriment aux sables, paraissent extrêmement favorables au dépôt
rapide des parcelles d'or. Nous ne décrirons pas le détail des opérations, parce
qu'elles s'écartent trop peu de celles faites pour les tables à secousses : les seules différences utiles à constater sont I° Chaque lavage donne pour les opérations suivantes un plus grand nombre de pellées, parce qu'une moindre
proportion de matières est entraînée hors de la table. 20 Les minerais n'étant pas notablement aurifères,
on n'a pas besoin de travailler au caisson à or les schlichs obtenus.
Caisson à or (goldlutte). On a besoin de passer au caisson à or : jO Les sables restés sur les toiles inclinées, disposées à la suite des moulins ; 20
Les schlichs plombeux et pyriteux provenant du
travail aux tables à secousses. La série des opérations qu'on fait subir à ces matières est nécessairement un peu variable avec leur nature ;
mais il suffira, pour faire comprendre le travail, de choisir un exemple : nous prendrons celui du lavage des sables restés sur les toiles inclinées. L'appareil se compose de plusieurs parties 10 Un caisson fortement incliné, long de 5m,8o, large de on',42 , profond de om,32 : l'inclinaison est de om,62 à orn,72 suivant la nature des sables ou schlichs à laver :
elle est plus forte pour les gros sables que pour les sables fins, pour les schlichs plombeux que pour les schlichs pyriteux. Le fond présente un grand nombre d'aspérités, résultant de deux séries d'entailles obliques, faites dans deux directions presque normales. Le caisson
Appareil.