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2 2 GISEMENT ET EXPLOITATION DE L'OR EN AUSTRALIE.
M. Clarke regarde de plus comme très-probable qu'il existe de l'or sur la terre de Van Diemen (Tasmanie), qui par sa posi-
tion et par sa structure, de même que par sa constitution
VOYAGE EN HONGRIE
géologique forme le prolongement de l'Australie (1). Enfin il existe aussi de l'or dans la Nouvelle-Zélande, hé des
gîtes aurifères viennent d'être signalés, notamment à Wellington et dans le golfe Houraki qui se trouve à peu près à
EXÉCUTÉ EN 1851, Par MM. RIVOT et DUCHANOY, ingénieurs des
(Suite.)
60 kilomètres d'Auckland (2). La découverte de gîtes aurifères si riches, si nombreux et si étendus est un événement extrêmement heureux pour l'Angleterre et surtout pour ses colonies de l'Australie ; cet événement
exercera certainement une grande influence sur l'avenir l'Australie dans laquelle il fixera en peu d'années une population nombreuse qui ne tardera pas à développer toutes les ressources de cette vaste contrée si bien dotée par la nature. On peut même ajouter que cet événement exercera de l'in-
fluence sur le monde entier ; il importe en effet d'observer que les gîtes aurifères de l'Australie appartiennent à une nation qui sont exne connaît pas de rivale dans l'art des mines, qu'ils l'or est à l'état roulé, mais ploitables non-seulement lorsque leur que par leur richesse, même lorsqu'il est dans sa gangue; bien que par les ressources multiplicité et leur étendue, aussi
actuelles de l'industrie, ces gîtes peuvent être considérés
comme inépuisables : par conséquent, la production annuelle néde l'or, déjà accrue de 300 millions par la Californie, doit manière tout à fait extraordicessairement s'accroître d'une naire par l'Australie, qui devient dès à présent un centre nousupérieure veau d'exploitation d'une importance égale et même à la Californie. la Cet accroissement anormal et désormais régulier dans impérieusement toute l'attention production de l'or, réclame Chedes économites, et, comme l'a fait remarquer M. Michel valier, il amènera nécessairement, dans un avenir peu éloigné, une dépréciation notable dans la valeur de l'or. (t) Clarke, Quart. Journ. of Geol. Soc., t. VIII, p.133. (2) Clarke. The Austratian gold Digger, nov. 1852, p. 72.
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CHAPITRE SECOND.4e1 ) . ret1
de
méthode du district de Ztraelewijpe
Les .minerais d'argent , d'or et de p de Nagybànya sont traités clans plusieurs -u , ont la direction générale est à Nagybanya. Les deux plus importantes sont celles de Fernesy et de Kapnik : viennent ensuite les usines de Laposbanya, Borsabànya, Olahlaposbània et Strimbuli. Les mattes
cuivreuses, dernier produit du traitement métallurgique, sont toutes envoyées à l'usine de Felsôbanya , et là traitées spécialement pour cuivre. Nagybànya possède un hôtel des monnaies, mais on
n'y frappe plus que des pièces de cuivre, et tout l'argent aurifère, obtenu dans les usines du district, est envoyé à la monnaie de Vienne. Nous considérerons spécialement les deux usines de
Fernesy et de Kapnik qui suivent la même méthode, bien que les minerais traités soient un peu différents ; ceux de Nagybànya sont plus aurifères et moins riches en argent que ceux de Kapnik ; dans cette dernière localité la blende est plus abondante. Les minerais de plomb, employés comme moyen d'extraction des métaux précieux, proviennent presque exclusivement des mines de Felsôbanya. Nous n'avons pu nous procurer aucun renseignement TOME III, 1853.
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