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VOYAGE
EN HONGRIE.
On emploie pour chauffer le four du bois fendu et en bûches de 5 pieds de long ; on brûle 4 klafter de 1o8 pieds cubes, soit 15m°,6 1 2 par 100 centner de mi-
pour les mattes cuivreuses que pour celles pauvres en cuivre, et le directeur de l'usine doit pouvoir l'appré-
250 Consommations.
nerai = 56 quint. métr. pour une journée, ec,556.
Quand on grille des minerais très-pyriteux , la cha-
leur produite par la combustion du soufre est trèsgrande, et permet de consommer moins de bois. Les frais principaux pour un four de grillage et pour vingt-quatre heures sont, d'après ce qui précède Main- d'oeuvre : n journées de grilleur. 2 aides 1. rouleur Bois hme,556 à if,35 11 fautajouter à ces nombres, pour réparations, au moins
Total des frais
o5
5`,88
l',35
lit,18
On peut griller 1.792 kilogrammes de minerai, ce qui donne pour les frais principaux de grillage au ré6f,'294; soit verbère et par 1.000 kilog. de minerai, en nombre rond 6r,5o. Grillage en tas.
Grillage en tas sous un hangar. - Les mattes produites pour les différentes fontes doivent être grillées plus ou moins complètement avant d'être passées dans une fonte nouvelle. Le grillage ne peut être fait qu'en
grands tas et sous un hangar ; à l'air libre, l'oxydation n'aurait aucune régularité, on ne serait jamais certain d'atteindre le résultat désiré : dans un réverbère , la dépense serait trop forte. Le grillage des mattes est une opération assez dé-
licate, de laquelle dépend le succès de la fonte suivante , et qui cependant doit être faite dans des conditions très-économiques. Le degré d'avancement du grillage d'une matte donnée doit dépendre de sa richesse ; il doit être moindre
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cier avec assez d'approximation pour composer d'avance le lit de fusion, dans lequel la matte grillée est passée, de manière à retirer une nouvelle matte, de proportion et de composition convenables. Il est impossible de recourir aux essais ou aux analyses pour apprécier le degré d'oxydation et de sulfuration ; on ne peut atteindre un bon résultat qu'en disposant les grillages de manière à ce que la constance dans le mode d'opération soit un garant presque certain du degré d'oxydation obtenu. On y est arrivé en soumettant les mattes à des grillages ou feux successifs, composant chaque fois le tas avec une proportion de combustible déterminée, et en opérant sur les mattes cassées au marteau en morceaux de grosseur assez constante.
Par cette manière d'opérer, on sait à peu près d'avance, par suite d'une longue expérience , le nombre de feux auxquels une matte doit être soumise pour donner le résultat convenable ; les ouvriers n'ont qu'a
construire les tas, les mettre en feu toujours de la même manière, et le résultat n'est plus dépendant que
des circonstances atmosphériques qui retardent ou accélèrent la combustion. On cherche bien à diminuer cette influence en disposant les tas sous un hangar ; mais les gaz dégagés dans les grillages ne permettent pas de fermer les ouvertures des murs ; il faut ménager à ces gaz des issues faciles,
par lesquelles s'introduisent les vents plus ou moins vio-
lents, qui troublent la régularité des opérations. Aussi les calculs du métallurgiste sont quelquefois déjoués, et il obtient dans les fontes des proportions trop fortes ou trop faibles de malte; mais en général le grillage