Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 157]

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.300 Usine de Neusold.

Minerais.

VOYAGE

L'usine de Neusohl est placée pour les minerais et les combustibles à peu près dans les mêmes conditions que Fernesy et Kapnik. Les minerais sont produits, en partie, par les mines des particuliers, en partie par les mines impériales. On peut les diviser en trois classes principales, 10 Minerais de plomb, plus ou moins argentifères et aurifères : on a soin de distinguer les minerais des schlichs ; les premiers sont donnés pour les cassage et triage, lesseconds ont subi une préparation mécanique complète ; 2° Pyrites de fer, plus ou moins riches en or et soufre ;

50 Minerais d'argent, tels que l'argent rouge, etc., on les subdivise en minerais pauvres et minerais riches; les premiers contiennent moins de 125 grammes d'argent aux ioo kilogrammes ; les seconds en renferment une plus forte proportion, et leur richesse moyenne de 450 à 5oo grammes. La gangue la plus ordinaire est une roche feldspa-

EN HONGRIE.

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Les pyrites aurifères sont bien moins abondantes, et les minerais d'argent constituent au contraire une très-

forte proportion des matières à fondre. L'or contenu dans les filons est en grande partie séparé par les opérations de la préparation mécanique, et le traitement métallurgique est spécialement dirigé vers l'extraction de l'argent. Les minerais de plomb sont, jusqu'à présent, considérés comme moyen de traitement, mais les mines les produisant en proportion toujours croisante, il est probable que dans un très-petit nombre d'années on devra en traiter une partie dans le but d'en retirer le plomb aussi bien que l'argent et l'or. Les combustibles ne sont pas de très-bonne qualité; le bois, en grande partie d'essence légères, arrive par flottage ; on le sèche pendant six mois à l'air avant de

l'employer. Il est cordé en bûches de 5'= fm,58 de longueur, et coûte ffo le mètre cube (1).

riches contenant e à 5 p. foo et même davantage ; ils

Le charbon provient de bois légers et flottés, carbonisés en grandes meules : il revient à S, 55i le mètre cube. La méthode suivie à l'usine de Neusohl comprend les opérations principales suivantes

ne sont introduits dans le traitement métallurgique

1° Fonte de concentration des minerais d'argent

thique plus ou moins altérée. Nous devons encore citer les minerais d'argent très-

que pour la coupellation.

pauvres (contenant moins de 125 grammes aux loo ki-

Pour traiter ces minerais on a fini par adopter une

logrammes) , avec addition de pyrites peu aurifères,

méthode assez analogue à celle de Nagybanya (1). Les

non grillées (2). Cette opération doit donner une scorie pauvre, et une matte tenant au moins 200 à 220 grammes d'argent aurifère aux ioo kilogrammes.

modifications qu'on a fait subir à cette dernière proviennent de la nature un peu différente des minerais à traiter.

(i) La mesure adoptée à Neusohl , le stabb, vaut 180 pieds

(i) L'ancienne méthode de Schemnitz et les premiers essais de la méthode de Nagybanya ont été décrits dans les Annales

des mines, 5e série, t. IX, p. 17, par M. Griiner. Nous renvoyons les lecteurs à ce mémoire pour la comparaison des deux méthodes, ancienne et nouvelle.

Combustibles.

cubes, soit 5m0,7o , et coûte 9,50. Elle tient 180 bûches en

moyenne. Nous citons ce nombre parce que dans les grillages on compte le bois, non pas par stabbs , mais par morceaux. (z) La proportion des pyrites n'est pas assez grande pour les besoins du traitement, on se garde bien de les griller.

Exposé

de la méthode.