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MÉTHODE NOUVELLE
Les indications que je viens de donner prouvent suffisamment que la galerie à ligneux présentera une supé-
riorité décidée sur tous les appareils employés jus-. qu'à ce jour. Le seul inconvénient de l'appareil que je propose résultera de l'obligation d'y faire intervenir un matériel roulant considérable : cependant on pourra maintenir les frais d'établissement entre des limites convenables, en employant le bois pour la construction des wagons, ainsi qu'on le fait à Lippitzbach pour l'éta-
blissement du grillage qui supporte la charge de ligneux, et en général en adoptant les dispositions économiques indiquées sur les fig. 16 et 17 de la Pl. VIII. Le supplément de frais d'établissement que ce système entraîne sera d' ailleurs largement compensé pari' économie réalisée sur la dépense courante de main-d'oeuvre et sur la consommation de combustible. En effet, les frais de
main -d'oeuvre seront réduits dans une proportion considérable, puisqu'on remplace par l'intervention de la gravité, des manipulations exigeant aujourd'hui une grande quantité de bras. Quant à la consommation de combustible, elle est réduite environ au tiers de celle qui a lieu dans les bons appareils maintenant en usage. A la vérité , plusieurs des données premières, d'après lesquelles a été calculée la consommation probable de la galerie à ligneux, ne sont encore que des hypothèses sur lesquelles l'expérience n'a point prononcé ; on peut reconnaître néanmoins, par l'examen des résultats consignés dans le tableau précédent, que ces hypothèses sont nécessairement comprises entre des limites peu étendues, et que les modifications qu'on y pourrait apporter ne changeraient point essentiellement ces résultats.
Il existe peu de foyers métallurgiques ayant pour objet la fabrication du fer qui absorbent les 5o cert-
POUR LA FABRICATION DU FER.
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tièmes du pouvoir calorifique des combustibles qu'on y consomme les fours à flamme employés pour le pudd-
lage de la fonte et le corroyage du fer brut sont spécialement dans ce cas. Les 15 kilogrammes de ligneux préparés dans l'appareil précédemment décrit, avec la chaleur due à la combustion de 1,00 de ligneux, laissent donc disponible la chaleur correspondante à 15 X 0,70 ou à1ok,5o de ligneux, lorsqu' on les brûle dans des fours
à puddler et à réchauffer. Les flammes sortant de ces appareils contiennent par conséquent dix fois plus de chaleur qu'il n'est nécessaire d'en dépenser pour produire le ligneux qui les alimente. On peut donc les admettre d'abord, à la sortie du four, dans les chaudières où se produit la vapeur nécessaire pour l'alimentation des machines qui donnent le mouvement aux appareils mécaniques de la forge, et n'employer dans les galeries les gaz brûlés que lorsque ceux-ci ont été considérablement refroidis par leur contact avec les parois des chaudières.
On peut résumer ainsi qu'il suit les données qu'il faudrait prendre pour point de départ de la construction des appareils propres à l'application de ce principe. Chaque kilogramme de ligneux brûlé dans les fours à flamme avec son équivalent exact d'air atmosphérique, y produit 7',19 de gaz brûlés, à la température de 1.6970. Les 4. 000 calories développées par la combustion y sont réparties : A l'état de chaleur latente, aussi longtemps que la vapeur d'eau conserve l'état gazeux. . . . . 313 A l'état de chaleur sensible 3.687 )
Cette quantité de chaleur se distribue ainsi qu'il Suit: Les flammes, ayant produit dans les fours à fer les effets calorifiques qu'on désire, en sortent à la température moyenne