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POUR LA FABRICATION DU FER.
METITODE NOUVELLE
ches de ligneux déposées près des fours à puddler, au moment où l'on se disposait à les charger dans le foyer. Puis, en les desséchant plus tard dans les conditions
déjà indiquées, j'ai trouvé que l'unité de poids de ligneux y était associée aux quantités d'eau indiquées ci-après 2 5 LI
5 6
0,025 0,044 0,045 0,052 o,o58 0,067
n° 7
0,072 0,075 o,o84 0,096
8
9 10
moyenne. .
. .
chambres à ligneux, une série de 25 billons, comprenant les diverses essences et les diverses grosseurs employées soit pour les fours à puddler, soit pour les fours
à réchauffer ; j'y ai joint la série correspondante pris sur les échantillons analogues et convertis en ligneux. Le tout a été empaqueté soigneusement dans du papier desséché sur un poêle fortement chauffé, puis emballé
le 9 octobre dans une caisse hermétiquement close. Cette même caisse a été ouverte dans mon laboratoire le o décembre suivant, et les échantillons des deux séries ont été immédiatement pesés. Huit d'entre eux
0,062
Ce ligneux pris dans la forge, le 9 octobre 1852 au matin, par un temps sec, y avait été apporté la veille et était sorti, depuis vingt heures au moins, des chambres où il avait été préparé : il semble évident, par la comparaison des deux séries de résultats, que le ligneux chargé ce jour-là dans les fours avait repris à l'atmosphère une proportion notable d'eau ; il y a même lieu de penser que l'eau contenue dans le ligneux sortant des fours avait été également reprise en partie à l'air atmosphérique dans l'intervalle assez considérable qui s'était écoulé entre l'ouverture des chambres et la sortie des fragments de ligneux sur lesquels ont été faites les expériences rapportées précédemment. J'ai d'ailleurs vérifié par des expériences directes le fait de l'absorption rapide de la vapeur d'eau atmosphérique par le ligneux récemment préparé ; et pour me rapprocher autant que possible des conditions existant à Lippitzbach , j'ai opéré sur des échantillons d'un volume compris entre 250 et 5oo centimètres cubes, offrant toute la section transversale des billons chargés dans les fours. J'ai recueilli à cet effet, à Lippitzbach , dans le chan-
tier où l'on prend les bois verts à charger dans
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les
pris par paires correspondantes dans les deux séries ont
été convertis en ligneux dans l'étuve, puis exposés à l'influence de l'atmosphère, dans des conditions météo-
rologiques à peu près identiques avec celles qui sont constatées à peu de distance de l'École des mines, à l'Observatoire de Paris. J'ai constaté de cette manière que l'absorption de l'eau par le ligneux a été extrêmement rapide pendant les trois premiers jours ; qu'elle a continué à se produire avec une vitesse réduite, jusqu'au dixième jour, et que pendant les vingt jours suivants les mêmes échantillons, convertis en hygromètres d'une sen-
sibilité exquise, ont perdu ou absorbé de l'humidité, selon que l'air devenait plus sec ou plus humide, avec cette circonstance toutefois que la teneur moyenne comprise entre ces oscillations a continué à subir un léger
accroissement. Les poids relatifs ainsi constatés dans cette suite d'expériences pour deux échantillons d'Epicea (A hies excel,sa, L. D.) qui avaient été pris à Lippitzbach , l'un à l'état naturel, l'autre après la conversion en ligneux, ont été échantillon 2 échantillon (bols naturel). (bois desséché).
Poids observé lors du déballage.
après la conversion en gneux (le 5 janvier ,855).
i,235
i,i5à
1,000
1,000