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MÉTHODE NOUVELLE
POUR LA FABRICATION DU FER.
élevé au-dessus des foyers où il doit être consommé sous forme de ligneux ou de charbon. Dans les bassins hydrographiques où la nature du climat et le régime des cours d'eau permettent de flotter le bois en toute saison, celui-ci est immédiatement chargé
n'est donc point nécessaire de donner aux bois flottés, sous l'influence atmosphérique, un premier degré de dessiccation, avant de les soumettre à la dessiccation artificielle. Si d'ailleurs le flottage pouvait être effectué d'une manière continue, on se trouverait alors dispensé des frais assez considérables qu'entraînent l'empilage et la reprise du bois. Les bois doivent être, autant que possible, préparés
à la sortie de l'eau sur les wagons à l'aide desquels il doit être successivement transporté dans les divers compartiments des galeries de dessiccation (12) , puis aux ateliers dans lesquels il doit être brûlé ou carbonisé. Quand, au contraire, le flottage ne peut être exécuté que pendant une partie de l'année, et lorsqu'en conséquence il est nécessaire d'établir dans l'usine même des dépôts considérables de bois, il convient de rechercher les dispositions les plus économiques pour effectuer successivement la reprise dans l'eau, l'empilage, la reprise du bois empilé et le transport jusqu'à la voie de fer
au moyen de laquelle le bois, puis le ligneux, sont amenés dans les galeries et aux divers ateliers. Le choix des dispositions les plus judicieuses et les plus économiques à employer sous ce rapport contribuera essentiellement au succès de ces nouveaux établissements.
Ces dispositions, au reste, devront varier non-seulement en raison du temps qui pourra être consacré au flottage, mais encore avec la dimension des bûches flottées et surtout avec la nature des relations établies entre l'administration de la forge et les propriétaires de forêts
au sujet de la livraison des bois. Les conditions qui, pour un bénéfice déterminé attribué à l'usine, assureront aux propriétaires de bois la rente la plus élevée, seront en général celles qu'on va indiquer. Les calculs établis précédemment, en ce qui concerne
la préparation du ligneux (12) , démontrent que les flammes perdues de l'usine contiendront plus de chaleur qu'il n'en faut pour effectuer cette préparation. Il
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dans les forêts sous la forme même où ils seront employés
dans l'usine ; et dans ce cas, après avoir été repris dans l'eau, ils se trouvent prêts à être expédiés aux ateliers. Cependant, comme le sciage et la fente peuvent être exécutés dans l'usine au moyen de machines, plus éco-
nomiquement qu'ils ne peuvent l'être à bras dans les forêts, comme d'ailleurs les pertes de matière ligneuse qui ont lieu pendant le flottage augmentent à mesure que le volume des fragments flottés devient moindre, il conviendra en général de donner aux bûches préparées en forêt les plus grandes dimensions que comporte la nature des diverses voies flottables. Il faut donc admettre qu'une certaine proportion des bûches rendues à l'usine devra être soumise au sciage et à la fente. Pour
simplifier autant que possible ce service, on 'pourra donner à tous les foyers une longueur uniforme de om , go,
et assigner aux bûches façonnées en forêt une longueur de 2m,5o. Ces bûches, sciées à deux traits dans l'usine, auront une longueur de om,77 convenable pour tous les fours. Une partie des bûches destinées à la carbonisation pourra être sciée à un seul trait, à la longueur de 1m,15, le reste sera carbonisé avec la longueur totale,
selon la coutume de plusieurs contrées du Nord. On conservera en général aux bûches destinées au puddlage une section transversale moyenne de 150 centimètres carrés ; pour les bûches destinées au réchauffage, TOME
III, 1853.
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