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o
POUR LA FABRICATION DU FER.
il vient d'être question : on simplifiera au contraire l'établissement, et l'on se bornera à produire des fers au ligneux et au laminoir, lorsque la nature médiocre des minerais ne permettra pas de développer dans le
présentés ci-dessus (27). La même consommation serait équivalente à 16o. 000 stères seulement, si l'usine ne consommait que des essences dures ; elle équivaudrait à 250.000 stères au mois, si l'usine était surtout alimentée par des forêts d'arbres résineux. Il suffit de rapprocher ces données de celles qui ont été présentées au commencement de ce chapitre (20), pour constater la supériorité de la nouvelle méthode de Carinthie, surtout en ce qui concerne la consommation de combustible végétal. La concentration du travail au. bois dans 'de grandes usines et, en particulier, la se, stitution du puddlage aux méthodes actuelles de travail fondées sur l'emploi des tuyères, permettront de
fer, même par la fabrication la plus soignée, les hautes qualités que recherchent les aciéries et les ateliers ou se prépare le matériel des fabriques de machines , des arsenaux militaires , des chemins de fer, etc. 29. Quantité
I ign eu x ou de bois
corcié nécessaire,
dans le nouveau type d'usines pour produire
61 a
NETHODE NOUVELLE
La quantité de ligneux nécessaire pour produire une tonne du mélange des trois sortes de fer, monte à 61,452, savoir
10.000 tonnes de fers marchands Fabrication de ,`,287 de fonte assortis.
Équivalent du charbon, 1,287 X 1,15 X 2,405. . 5,559 Fabrication du fer Équivalent du charbon, 0,55° X 2,/to5. . . . 1,325 } Ligneux.
1,550
Total
2,875
6,452
Si la forge ne produisait que du fer au ligneux et au laminoir, la consommation serait réduite à 51,988 savoir : Fabrication de la fonte Équivalent du charbon, 1,26 X 1,15 X 2,405.. Fabrication du fer Ligneux
. .
5,1185
9,5oo
Total
doubler, parfois même de tripler la quantité de fer qu'on obtient aujourd'hui d'une quantité donnée de
5,988
ci
bois. La création du nouveau type d'usines introduira donc des modifications considérables dans l'organisation actuelle des groupes métallurgiques établis au milieu des principaux massifs boisés de l'Europe. Il est à présumer d'ailleurs qu'a l'aide du temps et d'efforts soutenus, la fabrication du fer au ligneux et au laminoir satisfera complètement à beaucoup de convenances industrielles qu'on croit ne pouvoir remplir aujourd'hui qu'au moyen de fers produits an charbon de bois et au
équivaudrait à peu près à 195.000 stères de bois cordé :
marteau. Selon toute apparence, la belle découverte des métallurgistes carinthiens est donc le point de départ d'une révolution féconde dans les méthodes de travail suivies depuis trois siècles par les forges au bois. Il reste à indiquer les conséquences utiles qui en résulteront pour la propriété forestière et les principes que doivent suivre, d'un commun accord, les propriétaires de forêts et les maîtres de forges de l'Occident, pour tirer parti de ce nouveau progrès de la métal-
c'est en effet le chiffre que j'ai admis dans les cale*
lurgie.
La consommation annuelle d'une forge produisant io.000 tonnes de fers assortis, au ligneux et au charbon de bois, monterait en conséquence à 64.52o tonnes de ligneux. Dans les districts forestiers de l'Occident, où l'on cultive surtout les essences dures, c'est-à-dire le chêne, le hêtre et le charme, associées à une notable proportion d'essences tendres, cette consommation