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DE MINÉRALOGIE.
EXTRAITS
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M. Dana déduit de ce tableau les conclusions suivantes dont plusieurs sont la répétition de ce qui a été dit précé-
inents, on devrait compter trois atomes d'eau comme équivalents d'un atome de magnésie, au lieu de compter également
demment: i" La loi de l'isomorphisme est très-générale : en effet, nonseulement des corps ayant même formule chimique et contenant des éléments isomorphes sont isomorphes, mais en outre
tous les éléments, comme le fait M. Dana; or les résultats donnés par les tableaux précédents ne s'accordent pas avec
des corps n'ayant pas même formule chimique et contenant des
hardt, d'après laquelle une base protoxyde peut remplacer une base peroxyde, est seulement exacte pour certains cas. Les rapports trouvés pour les feldspaths, ainsi que pour cer-
éléments qui sont les mêmes ou qui sont différents, peuvent
être isomorphes; ces corps ont alors un volume spécifique égal ou du moins proportionnel. 2. Des corps peuvent être isomorphes bien qu'ils aient des clivages différents : ainsi l'augite et l'hornblende ont des clivages différents ; il en est de même pour l'anatase et le mercure chloruré, pour le soufre et pour la scorodite. 51. Dana pense cependant qu'un plus grand nombre de recherches sont nécessaires avant qu'il soit possible de regarder ce fait comme démontre d'une manière générale. 5. Les volumes spécifiques simples y de corps isomorphes sont habituellement égaux, tandis que les volumes spécifiques agrégés V de ces mêmes corps, sont seulement proportionnels et quelquefois même dans des rapports compliqués. Toutefois, il est quelques cas dans lesquels les rapports des volumes spéci-
fiques agrégés V ne sont pas compliqués; c'est ce qui a lieu dans les exemples suivants, dans lesquels certains rapports adoptés diffèrent cependant un peu des rapports réels
- Achnii te, 11/2; Hornblende, 11/2; Borax, 2; Soude sulfatée, 2.
Pyroxène, Épidote, 1; Zoïsite, I ; Orthile de l'Oural, 11/2; Offline d'Hitteroe. Orthose, 1; Ryacolite, 2/3; Loxoclase, 314; Albite, 1; Labrador, 2/3; Vosgite,
11/2; Anorthile, 11/2; Andésite, t 1/2; Pétalite, 4 1/2. Disthène, I Bucholzite, 42/100; Sillimanite, 2 1/4. Quartz, t ; Chabasie, 20. var.) 1; (2e var.), 11/4; (3 var.), 27/100. Talc Peridot, 1; Cymophane, 1/2; Villarsite, 4,6; Serpentine, 5; Sel d'Epsom 2 Pierosmine, 3 1/2. Rutile, 4 ; zircon, 3; Schéelite, ; Fergusonite, 3.
tr M. Dana pense que si l'hypothèse adoptée par M. Schéerer, d'après laquelle trois atomes d'eau peuvent remplacer un atome
de magnésie, est exacte, elle l'est seulement pour un certain nombre de cas et que de plus elle est subordonnée L la loi plus générale qui régit le volume spécifique. On conçoit d'ailleurs que si cette hypothèse était exacte d'une manière absolue, en divisant le volume spécifique par le nombre d'atomes des élé-
cette manière de voir. Dana pense de même que l'hypothèse adoptée par M. Ger-
taines variétés de parauthines et de hornblendes, sembleraient même inexplicables dans l'hypothèse de M. Gerhardt. 50 Des corps qui ont le même volume spécifique peuvent différer complètement de forme; par conséquent le volume spécifique seul ne paraît pas suffire pour déterminer la forme. Le quartz, par exemple, a presque le même volume spécifique y que les feldspaths, ce qui est d'ailleurs un fait intéressant à signaler à cause de l'association fréquente de ces minéraux; de plus, les rapports de V dans le quartz et dans l'albite sont à peu près;. o: 6, bien que ces deux minéraux ne soient pas isomorphes. Les volumes spécifiques calculés pour les deux formes d'une
substance dimorphe, paraissent généralement différer beaucoup moins entre eux, que ne diffèrent les volumes spécifiques de deux substances isomorphes. 6° Les molécules élémentaires d'un corps ne sont pas com-
binées l'une avec l'autre ; mais, sous l'influence mutuelle de ces molécules, chacune d'elles s'eSt changée de la même manière et est devenue une sorte de résultat moyen des forces moléculaires qui se sont développées au moment de la cristallisation du corps.
En terminant son mémoire, M. Dana propose de distinguer deux cas dans l'isomorphisme, savoir : l'isomorphisme isonoinique et l'isomorphisme hétéronomique : le premier est celui des corps dont la composition est la même ; le deuxième est celui des corps dont la composition est différente. D'après M. Raulin (i), les corps dimorphes possèdent toujours, pour l'un des deux systèmes cristallins, celui du prisme droitrectangulaire. D'après M. J. Ni chiés (2 , un certain nombre
de substances dimorphes rentrent au contraire, pour l'une (I) Comptes rendus de l'Académie, t. XXXII. p. 8I0. (a) Ibid., t. XXXII, p 853.
Dimorphisme.