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EXTRAITS
DE MINÉRALOGIE.
tités de magnésie égales à o 7, 1 9 p. mu avaient respectivement remplacé leurs équivalents de protoxyde de fer. D'un autre côté M. Andrews n'a jamais trouvé une trace de chaux dans les fers oxydulés. MM. Dana, Shépartl et Teschemacher ( e) ont étudié un minéral qui avait été désigné par M. Shéparà sous le nom d'eu-
une marne argileuse dans laquelle on trouve à une petite profondeur des sources thermales empoisonnées qui ont sans
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Brook ite
(Eumanite).
nianite. Il a une couleur brun foncé; par transparence, il est rouge brunâtre comme le grenat almandin. Sa dureté est à peu près de G. L'une des formes de ses cristaux est représentée par la fig. ic de la Pl. IV. La mesure des angles a donné : ti)
ê, _= 105° à 101° ( par-dessus M
123° 8'
M
a'
a' = 102° t'
M
=-- 118° 26'
( par-dessus é ( par-dessus a'
M)
a')
77° 491
130° à 130° 30' e'
e' = 1500 12' e"
159°
et e" ).
( par-dessus é1
Les deux premiers angles marqués d'un astérisque appartien-
nent à deux prismes, l'un vertical, l'autre horizontal et par conséquent ils déterminent les dimensions du cristal ; mais ces angles diffèrent très-peu de ceux qui ont été adoptés par Lévy pour la brookite ; par conséquent, comme le fait remarquer M. Dana , l'elimanite n'est qu'une variété de brookite. M. Suckow (2) a observé du bismuth oxydé qui provenait Bismuth oxydé. de la décomposition du bismuth sulfuré cuprifère ; il contenait : BiO3. 96,5
As03. Fe203, 3H0. 1,5
2,0
Somme. 100,0
M. c.-T. Jackson (5) a trouvé également du bismuth oxydé, jaune et non carbonaté, qui accompagnait la tétradymite de Virginie. Oxyde
d'antimoine.
M. de Senarmont (4) a décrit l'oxyde d'antimoine de la province de Constantine (Algérie). La variété de cet oxyde qui se trouve au nord d'Ain-el-Hebbuch , cristallise dans le système du prisme à base rhombe et forme des filons dans (1) Salim.. American Journal, ri" 36. Nov. 1654, p. 397. (2) Suckow, , Die Verwillerung inmineral Reich., p. 14. (3) Dana. Minera/ogy, 3. éd., p. 631. (4) De Senarmont, Annales de chimie cl de physique, 3. s., t. XXXI, p. Jahresberich,l von .1. Liebig und II. Kopp, 1651, p. 762.
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doute déposé l'oxyde (l'antimoine. A Oued-Ilaminim , au contraire, on trouve l'oxyde d'antimoine que M. de Sénarmont a constaté être cristallisé en octaèdre régulier, comme celui
qu'on obtient dans les laboratoires. Cet oxyde d'antimoine octaédrique est également dans une roche marneuse ; il forme des masses cristallines à éclat vitreux dont les druses sont tapissées par de très-gros cristaux. Il présent3 un clivage peu net parallèlement aux .faces de l'octaèdre ; sa cassure est inégale , le plus souvent un peu feuihetée. Il est facilement rayé par la chaux carbonatée, transparent, forte-
ment réfringent ; son éclat est vif et adamantin. P. sp. 5,22 à 5,50. M. Rivot a analysé les cristaux et il a trouvé qu'ils sont formés par de l'oxyde d'antimoine pur ; les variétés jaunâtres sont seulement mélangées de 5 p. ioo d'argile. D'après M. Dubocq (i) , on a exploité pendant une année, depuis le mois de mars i85o, i.54i q. m. d'oxyde d'antimoine ; cet oxyde d'antimoine peut remplacer avantageusement la céruse. On sait queles macles du quartz dans lequelles les axes principaux des cristaux de quartz sont parallèles se rencontrent fréquemment (2); mais les macles dans lesquelles ces axes ne sont pas parallèles sont au contraire extrêmement rares. On ne connaissait jnsqu'à présent que la macle observé par M. Weiss (3) sur des cristaux de quartz du Dauphiné : dans cette macle, le plan d'assemblage était la face tangente à l'arête terminale de l'hexagomlodécaèdre ; par conséquent les axes des deux cristaux faisaient entre eux un angle de 84° 55', c'est-à-dire un angle double de celui que fait l'arête terminale de Phexagondodécaèdre avec l'axe principal. M. G. Rose (4) a découvert une nouvelle macle du quartz dans laquelle les axes ne sont pas parallèles ; il l'a observée
dans des filons de quartz qui traversent la serpentine de Beichenstein et qui contiennent du fer arsenical, ainsi que de la chaux carbonaté en rhomboèdres obtus. Dubocq. Annales des mines, 4° s., I. XX, p. 105. (2) Dufrénoy. Traité de Minéralogie, t. II, p. 93 et 94. (3) Poggendorff Annalen, t. XXVII, p. 698. (4) Jalzresberichl, von J. Liebig und H. Kopp., 1351, p. 761. Berl. Acad.
Ber,, 1851, p. 171 ; et Poggendorff Annal., ,
TOME 114 2. 853.
t. LXXXIII, p. 461.
Çuartz.