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Augite.
- 5,76,
Le rapport d'oxygène de RO est à celui de la silice 3
6; la formule générale est donc celle d'un c'est-à-dire pyroxène. Cependant M. Igelstrtim observe que les rapports 3: d'oxygène de FeO, CaO, MnO sont à peu près entre eux et il regarde ce minéral comme une nouvelle variété du py- . roxène manganésifère qu'il propose de désigner sous le nom de pajsbergite. M. Rammelsberg (i) a analysé des cristaux gris noirâtres, trouvés par M. San dberger dans des scories de l'usine à cuivre appartenant à la compagnie anglaise de Nanzenbach, près de Dillenbourg. SiO3. 47,54
A1808.
FeO.
3,90
28,98
CaO. 15,59
Mgo. 3,26
CuO. 0.73
Somme.
D'après M. T.-S. Hunt (2) on doit rapporter au pyroxène salite le raphilite de Thomson, qui est regardé comme une amphibole par certains minéralogistes. Il provient de Lanark au Canada. Il est gris ou vert blanchâtre, transparent, soyeux
à éclat vitreux ; ses fibres sont ténues, faciles à séparer, un peu 2,845.
L'analyse a donné : S103. 55,30
CaO. 13,36
MgO. 22,50
FeO. A108. 6,30
0,40
KO. 0,25
Le rapport d'oxygène de Ko : Sio3 Néphrite
Na0. Perteau feu. Somme. 0,80
0,30
99,21
1 : 2,o3 ; par conséquent
le raphilite est un pyroxène. M. Th. Schéerer (3) a analysé : (1) une néphrite de Turquie, blanc verdâtre, (II) une néphrite de la Nouvelle-Zélande ; cette dernière a une couleur vert d'huile ; on la désigne sous le nom de pierre de Punama. SiO3.
I. a. 57,49 b.
57,28 57,10
Al203. 0,67 0,68 0,72
MgO. 25,86 25,91 23,29
CaO.
FeO.
12,01 12,39 13,48
1,34 1,37 3,39
HO. 2,55 2,55 2,50
Somme.
un minéral provenant de la mine de fer magnétique d'Engelsburg , près de Presnitz en Bohême. Il est d'un blanc" tirant légèrement sur le vert d'huile. Sa Structure est feuilletée, mais il possède deux clivages perpendiculaires entre eux ; l'un trèsfacile à éclat nacré et cireux ; l'autre assez facile, à éclat un
II
58,48 58,60
53203. MgO. 0,09 0,06
32,83 32,07
CaO. FeO. 0,61 0,81
1,09 1,01
MnO.
HO. 6,56
(Tait diallag).
0,39
6,56
Somme. 99,64 99,50
M. Sche'erer représente ce minéral par la formule 2(Ro, Si 0'
3Ho. Par sa teneur en eau, en silice et en ma+ 311o, 2Si05) gnésie , ce minéral se rapprocherait plus du talc que du dia-
lage; car sa composition ne diffère que peu de celle du tale de l'euphotide cl'Odern (2).
M. A. Erdmann (3) a analysé l'asbeste I, qui se trouve dans les druses du minerai de fer de Danemora : cette asbeste est une variété de l'hornblende qui, avec la chlorite et la chaux carbonatée, forme là gangue de ce minerai. M. Schéerer (4) a analysé l'asbeste II, qui est d'un blanc de neige; elle est formée de fibres très-fines et elle nage sur l'eau. Il a également analysé l'asbeste III, qui -est blanche, à longues fibres et qui provient du Tyrol. Enfin M. R. Richter (3) a analysé un minéral asbestiforme IV de la mine Reicher-Trost , près de Reichenstein en Silésie ; minéral passe au pyroxène diopside dont l'analyse a été donnée à.la page 34.
99,92 100,18 100,48
Jahresbericht von 3. Liebig und H. Kopp, 1851, p. 767. Jah,resbericht von J. Liebig und H. Kopp , 1851, p. 769, et Phil. Mag., t. XII, p. 213; 4' s., t. I, 326; en extr. Silliman. American Journal, 2, s., Pharm. centr., 1851, 691. Jalvresbericht von J. Liebig und H. Kopp, 1851, p. 795, et Pogg. Annal., t. LXXX1V, p. 379, 399.
de magnésie. M. Th. Schéerer (T) a nommé diallage talqueux (talkcliallag) Dianage tal,eu,
Si08.
composition.
élastiques mais cassantes. D= 5,5. P. sp.
Ces minéraux ont à peu près la même composition que la néphrite de la Chine, analysée par M. Damour cette composition les rapproche de la trémolite et du pyroxène. M. Schéerer les représente par la formule générale du pyroxène, dans laquelle il admet que de l'eau remplace une certaine quantité
peu mat.
100,00
Ces cristaux ont la l'orme de l'augite et ils en ont aussi la Raphilite.
699
DE MINÉRALOGIE.
EXTRAITS
698
(I) Poggendorff Annalen, t. LXXXIV, p. 369. Annales des mines, 4e s., t. XVI, p. 233.
A. Erdmann, Deinentea Jernmalmspill i Upsala Lun., p. 39. Jahresbericht von J. Liebig und H. Kopp , 1851, p. 711. - Poggendorff Annalen , t. LXXXIV, p. 383.
Asbeste.