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EXTRAITS 702 forsterite de Lewy (i) et le péridot blanc ou la monticellite de Brooke (2); dans ces dernières variétés le protoxyde de fer et la chaux remplacent seulement une partie de la magnésie. Le péridot vert de la Somma a jusqu'à onze sortes de faces il est alors représenté par la fig. i5, Pl. IV. Les variétés blanches ou blanchâtres ont seulement les faces de la fig. '6 et souvent même la face A manque. M. Scacchi a mesuré les angles de cristaux transparents de -
péridot verdâtre dont les faces étaient très-brillantes et il a obtenu les résultats suivants .B - 03= 114° 55' 10" A - e 1490 40' 'A 126° A
-i
130° 26' 30"
-=' 128° 29' 144° 24' o2=-- 132° 58'
B-o
B-r A B-n
5' 120° 12' 1100
125° 14'
M. Scacchi admet pour les rapports entre les axes -; : 1,7046: 1,59/10. ,
M. Scacchi a observé en outre une mâcle du péridot qui
est représentée par la fig. i6, Pl. IV
le plan d'assempartie des faces r blage est parallèle à la face e, par suite une péridot gris de cendre a quelse réunit dans un même plan. Le quefois des macles formées par la réunion de trois cristaux. M. Scacchi fait remarquer que le péridot est plésiomorphe de la humite (Voir plus loin, p. 732). En effet, il est facile de voir que les angles sont les mêmes et de plus si on compare les rapports entre les axes, on trouve seulement une petite différence à la deuxième décimale; l'axe b du péridot est plus petit que celui de la humite, tandis que l'axe c est au contraire plus grand. Si on compare maintenant la fig. i5, Pl. IV avec les fig. 95, 26, 27, et qu'on détermine les inclinaisons des faces sur les axes a et b, on trouve que ces inclinaisons diffèrent au plus de 7' de celles des faces correspondantes de la humite.
La macle du péridot de la fig. 16, PI. IV, est en outre
tout à fait analogue à celle de la limite du deuxième type qui est donnée par la fig. 29, Pl. IV. Les clivages des -deux minéraux présentent cependant une différence notable ; en effet, dans le péridot, il y a un clivage suivant B et une indication de clivage suivant A; tandis que Ann. of Phu., t. XXXVII, p. 61. On Nonticellite a new speries f minefal. Philosoph. Jlagazine Armas for October 1831,
705
DE MINÉRALOGIE.
dans la humite , il y a seulement un clivage peu net suivant A.
L'identité de formes du péridot et de la hunùte porte M. Scacchi à admettre qu'on trouvera quelque analogie clans leur composition chimique. Il ajoute d'ailleurs que la cymophane présente les mêmes formes et les mêmes macles que ces deux minéraux. M. Blum (1) a observé dans la collection Schiieler récemment
achetée pour l'université de Heidelberg , un cristal très-gros de péridot qui provenait de Repser Sthul dans le Siebenbiirgen. Il avait 3 pouces de longueur sur trois de largeur et 2 pouces i/2 d'épaisseur. En mesurant les angles de ce cristal au goniomètre d'application , M. Blum a obtenu les angles de i3on et de 1 15" qui sont égaux aux angles des faces latérales du péridot. Sa surface présente d'ailleurs des taches blanchâtres formées de carbonate de chaux indiquent que ce péridot provient d'une roche décomposée.
Contrairement à l'avis exprimé par M. Tanznau, M. Blum avait avancé que les prétendus cristaux de .serpentine de Snarum n'étaient autre chose qu'une pseudomorphose de cristaux de péridot ; toutefois, jusqu'à présent, on ne connaissait pas de cristaux de péridot aussi gros que ceux de Snarum. Le
fait signalé par M. Blum est donc important, car il lève la principale objection qui ait été faite jusqu'à présent contre l'origine pseudomorphique de la serpentine. M. E.-E. Schmid (2) a analysé le péridot du fer météorique d'Atakama. Il formait une poudre jaune clair, à gros grains, légèrement brillante, qui était mélangée avec un peu d'hydroxyde
Péridot météorique
de fer. Chauffé dans un courant d'air chaud, il a perdu 0,59 p. 100 d'eau et il a donné un léger dépôt d'acide arsénieux. SiO3. 36,92
MgO. 43,16
Fe503. Mn903, MnO. 17,21
1,81
Somme. 99,10
Si on admet que le fer et le manganèse sont à l'état de protoxydes, on trouve que dans ce péridot météorique le rapport d'oxygène de Ro : SiO'
- 0,935.
M. Hermann (3) prétendait avoir trouvé du sesquioxyde de fer et du protoxyde de fer dans toutes les épidotes qu'il avait analysées ; de plus, il avait conclu de ses analyses (I) iVeues Jahrbuch der Mineralogie von Leonhard, 185/, p. 660. 2) Jahresbericht von J. Liebig und II. Kopp , 1851, p. 775. Poggendorff
Annalen, t. LXXXIV, p. 501.
Jahresbericht von J. Liebig und H. Kopp , 1851, p. 775. Annales des mines, 4° série, t. XV, p. 60.
Voir auesi
Epidote.