Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 360]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

bE MINÉRALOGIE.

707

Sa couleur est noire ; sa poussière est jaune verdâtre; les faces de ses cristaux ont l'éclat vitreux ; sa dureté est celle de l'apatite. P. sp. =3,880. Après une forte calcination son p. sp. s'élève à 3,898. Il est magnétique. Au chalumeau il est infusible. Il se décompose complètement par l'acide chlorhydrique, soit avant, soit après calcination : il s'attaque alors beaucoup plus facilement que les grenats à base de chaux. S03.

FeO.

33,355

34,598

.

CaO. 25,304

MnO. Ti02, ZiO. MgO, KO. 1,807

3,071

traces.

Somme. 99,319

On ne peut admettre que la zircone provenait d'un mélange de zircon, car l'attaque avait lieu à, la température de l'ébullition de l'acide chlorhydrique et la silice obtenue se dissolvait complétement dans le carbonate de soude. Le titane pouvait cependant provenir d'un mélange de fer titane (t). MM. Jellett, Apjohn, et H. Wright (2) ont étudié un miné-. rai recueilli sur la moraine du glacier de Findelen dans le voisinage du Mont-Rose. Ce minéral se trouve sur un talc schiste endurci contenant du grenat brun granuliforme et une substance qui est blanche et qui a la structure de l'asbeste : il forme une incrustation. Il a une couleur jaune légèrement verdâtre. Sa cassure est entièrement compacte ; cependant il parait présenter un agrégat de prismes à base rhombe dont l'angle serait 3,74i. de 600? Sa dureté est supérieure à 7. P. sp. Chauffé seul à la flamme intérieure du chalumeau, il fond en prenant une couleur foncée et il est fortement magnétique. Il n'est pas attaqué complètement par l'acide chlorhydrique qui dissout cependant de la chaux et du fer ; ce dernier étant exclusivement à l'état de sesquioxyde. L'analyse de ce minéral a été faite par M. Wright, qui a obtenu le résultat suivant SiO3. 38,09

F003. 33,41

CaO. 28,61

Jellettite,

Somme. 100,11

M. Apjohn regarde ce minéral comme nouveau et il propose de le nommer jellettile. M. Borntrâger (3) a analysé un cristal d'émeraude(1) bien (s) Jahresberichl von J. Liebig und H. Kopp, 1851, p. 777. Journal of the geological Society of Dublin, L. V, p. 115.- Account of a.new minerai specie:s : Communicated by James Apjohn. Jahresbericht von J. Liebig und H. Kopp , 1891 , p. 779. - Jahrbuch der Mineralegie , 1851, p. 185.

Émeraude.