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EXTRAITS
Naurod , il importe de remarquer que toutes les analyses de
Oligoclase.
feldspath du sixième système, faites dans ces derniers temps, ont toujours montré que la soude était associée à., une certaine quantité de potasse. (Voir Annales des mines, h' série, t. XIX , p. 155. Oligoclase de Clefcy.)
Labrador.
M. T.-S. Hunt (i) a analysé le labrador (I) qu'on trouve
à l'état de cailloux roulés entre l'état de Labrador et l'ouest du Canada ; l'échantillon était bleu de lavande, à reflets opalins 2,697. - M. A. Schlieper (2) a analysé un et nacrés. P. sp. labrador (11) incolore, vitreux, presque transparent, cristallisé en tables se clivant sous l'angle de 86° 44'; ce labrador provenait de la lave ancienne du cratère de Haleakala dans l'île Maoui ( îles Sandwich). - M. Ch. Deville (3) a analysé le labrador (III) provenant de la lave de la soufrière à la Guade2,697. loupe. P. sp. Si02. I.
54,70
II. a 53,90 b 53,88
III.
54,25
AI,03.
Fo203. CaO. 0,36 11,42
29,80 27,56 1,14 28,40 29 09
8,65 8,87 11,12
1,35
KO, Na0. 2,44 0,23 6,06 0,47
0,70
0,33
MgO.
trace.
II0. Somme. »
99,35 99,21
»
99,92
0,40
3,63
Dans l'analyse I, les rapports de RO, R'03, SiO3 sont respectivement : i : 3,56 : 7,31 ; ces rapports s'éloignent assez de ceux du labrador. Le même résultat a été obtenu dans l'analyse du feldspath, de l'euphotide d'Odern, dans lequel les rapports d'oxy: 5 : 7. (Annales des mines, gène sont à peu près entre eux 4' série, t. XVI, p. 527, 528; Bulletin de la Société géologique, Bytownite.
715 sont i : 2,64 : 4,66. M, J. Dava fait remarquer avec raison que la bytownile a une composition très-voisine de celle de DE MINÉRALOGIE.
),
2' série, t. VIL, p. 546, 547.) M. T.-S. Hunt (It) a analysé de nouveau la bytownite de Thomson. Ce minéral est formé de grains transparents, à éclat vitreux, blanc-verdâtres; ils ont un éclat nacré, suivant le cli-
vage le plus facile, et il existe mi deuxième clivage qui est oblique au premier. D. SiO3. 47,40
6,5. P. sp.
2,732 à 2,755.
Al203.
CaO. MgO.
FeO.
I4a0. KO.
30,45
14,24
0,87
0,80
2,82
0,36
HO. 2,00
Somme. 98,96
Les rapports d'oxygène de RO :R°03: SiO3 dans cette analyse (I) Dana. Mineralogy, 3' édit., p. 686. Jahresbericht von J. Liebig und H. Kopp , 1851 , p. 782.- Phil. Mag., s., 1. 1, p. 324. - En exl rait : Silliman. American Journal, 2' s., t. XII p. 212. - Pharm. cent,. 1851, p. 691. de la Société Géologique, 2' S., 1. VIII, p. 426. Jahresbericht von J. Liebig und H. Kopp, 1851, p. 783.
la thjorsauïte. Le feldspath désigné sous le nom de vos gite (1) qui forme
Vosgite.
la base de la diorite orbiculaire de Corse, aurait la même formule générale 3110, 2Si01-i- 5 (AP03, Si05) que la barsowite de
M. G. Rose et Warrentrapp , que la bytomnite de M. Thomson et peut-être même que la thjorsauïte de M. Genth , qui a tous les caractères d'un feldspath. Seulement la barsowite ne con-
tiendrait pas d'alcalis, tandis que la bytownite renfermerait au contraire plus d'alcalis que le feldspath vosgite de Corse. La composition chimique de ces quatre minéraux ne diffère d'ailleurs pas beaucoup, comme on peut le voir par les analyses qui suivent S103. Vosgile.. . . 48,62 Barsoloile. . 49,05 Bytownite.. 47,74
Thjorsauïte. 48,36
Perte Al203. Fe203. CaO. MgO. Na0. KO. au feu. Somme. 34,66 33,78 29,69 30,59
0,66 »
3,75 1,37
12,02 15,30
0,33 1,42
2,55
1,06
»
»
3,80 trace. 7,60
»
1,18
»
17,16
0,97
0,49
=100,39 98,56
2,00 = 99,58 0,62 =300,20
- MM. A. Erdmann et L. Svanberg (2) ont analysé divers échantillons du petrosilex , qui est désigné en Suède sous le nom de Hdlleflinta : I, de la mine Lofsta , près Dannemora ; II, de la mine Jungfrug, près Dannemora ; III, de Saxâ-Knut ; IV, de Pehrsberg ; V, variété de IV; V1, d'Aboga. SiO3.
I. E. 81,24 II. E. 76,15
III. S
79,55
IV. S. 77,93 V. S. 71,95 VI. S. 75,83
Al203. Fe203. 9,78 0,64 13,46 1,90 11,31 0,42 13,19 0,59 11,73 1,60 11,37
CaO. 0,78 0,43 2,52 1,22 0,50 1,30
MgO. 0,21 1,52 0,10 0,22 1,32 0,91
KO. 3,34 3,51 2,38 0,08 0,35 5,20
Perte Na0. au feu. 3,10 2,84 3,66 5,93 6,49 0,16
0,69 0,26 0,21 1,12
La composition chimique de ces petrosilex les rapproche complètement du gneiss et du granite, et c'est d'ailleurs ce qui résulte aussi de l'étude de leur gisement. Ces petrosilex représentent donc la pâte d'une roche granitique très-riche en silice, clans laquelle la cristallisation n'a pas pu se développer. Il importe cependant de remarquer que dans le petrosilex de Suède l'alcali dominant est tantôt la potasse et tantôt la soude, et que (I) Ann. de chim. el de phys., t. XXIV.- Ann des mines, 4' s., lXV, p. 59. (2) Danemora Jernmalms fait é Upsala Un, for A. Erdtnann, p. 9 et 25. ( Aftryck ur k. vet. Akad. Hundl. for ir 1850.)
Petrosilex (Hallef1inta).