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On peut remarquer, en outre, que les variétés de ces talcs qui ont une faible teneur en silice, comme IX et XV, ont une teneur en alumine tout à fait exceptionnelle : il est donc probable que dans les talcs, de même que dans d'autres silicates, l'alumine remplace une certaine proportion de silice. M. Emmons (i) a nommé rensselaerite une espèce de stéaStéatite (Rensselaerite). tite formant une roche compacte qui est très-abondante dans les villes de Fowler, Dekabb , Edwards et Hermon , ComtéS'-Laurent. Sa couleur est grise, blanchâtre, verdâtre, brunâtre et quelquefois noire. Elle est douce au toucher. D = 3 à P. sp.
2,8711. Elle a souvent pseudomorphosé des cristaux
d'augite qui ont même encore conservé leurs clivages. Elle a pseudomorphosé également d'autres minéraux et elle offre l'exemple d'une pseudomorphose de stéatite qui s'est opérée sur une grande échelle. Sa translucidité et la facilité avec laquelle elle se laisse couper, la font rechercher pour la fabrication de petits objets d'ornement. Sa composition a été déterminée par M. Reck. SiO3. 59.75
Agalmatolite (Speekstein ).
Fe203. 3,40
MgO. 32,12
CaO. 1,00
7m I
DE MINÉRALOGIE.
EXTRAITS
720
MnO. 0,78
HO. 2,85
Somme. 99,90
Cette composition se rapproche de celle de certains talcs et notamment de celle du talc d'Odern. M. Schéerer (2) et M. R. Richter ont encore analysé les variétés d'agalmatolite qui suivent : I, blanc verdâtre, amorphe ; p sp.-- 2,79.- II, réniforme.Hl , pseudomorphose après du quartz. - IV, pseudomorphose après la magnésie carbonatée. Ces quatre premiers échantillons provenaient de Wunsiedel.- V, vert poireau, réniforme, plus dure et plus transparente que les précédentes ; de la vallée de Nivia (duché de Parme). -VI, vert d'huile, de Chine ; p. sp. =2,78.
M. J.-F. Bahr (2) a analysé une pierre de lard ou un
speckstein gris (VII) de la mine Stass, paroisse Floda, en Sôder2,5119. manland : p. sp. D'après M. Schéerer, les agalmatolites ne sont pas amorphes; mais quand on les examine sous le microscope à la lumière polarisée, on voit qu'elles sont formées d'une agglomération de pana. IFEneralogy, , 30 éd., p. 694. Jaresbericht von J. Liebig und H. Kopp, 1851. - Poggendorff Ammien , t. LXXXIV, p 390 et 386. J. proie). chemie, t. LIII, p. 313.
lamelles cristallines dont les axes optiques n'ont pas la même direction.
SiO3.
I. R. 62,03 61,98 II. 62,07
62,35 IV. V. R. 62,18
VI. VI.
62,30 61,73
MgO. 31,44 31,17 31,13 31,32 30,46 31,32 30,65
FeO.
Al203.
HO.
Somme.
1,88 1,48 1,69 1,34 2,53
o
4,96
100,31
o
4,81
0,39
4,93 4,78
99,44 100,11 99,79 100,14 100,19 98,33 *
1,62
2,93
traces.
4,97
0,60 0,84
4,89 2,18
- Ii y a en outre 1,40 de protoxyde de manganèse.
L'identité de composition de ces minéraux avec plusieurs des talcs lamelleux et cristallisés dont les analyses ont été données ci-dessus, montre bien que l'agalmatolite, le speckstein sont, de même que la stéatite, des variétés de talc compacte ou à lamelles microscopiques. -On sait que la serpentine de Snarum en Norwége se trouve en gros cristaux qui sont regardés par MM. Quenstedt , Blum, Rammelsberg et G. Bischof comme des pseudomorphoses de
péridot, tandis que MM. l'alun«, Schéerer et Hermann pensent que ce sont de véritables cristaux. M. Quenstedt ayant observé qu'un cristal de serpentine de la collection royale de Berlin contenait encore un noyau de péridot à son centre, M. G. Rose (1) a fait analyser ce noyau par M. Heff ter, dans le laboratoire de M. H. Rose. Le cristal de serpentine duquel il a
été extrait, avait 6 pouces de haut, 5 pouces de long et plus de 2 pouces de large : il présentait un prisme à base rhombe d'un angle de 1300, portant des modifications sur les arêtes obtuses. A l'extérieur il consistait en serpentine bien caractérisée, tendre et d'un vert foncé, qui s'observait sur une épaisseur de 1/2 à 2 lignes ; ensuite venait une substance vert-jaunâtre, très-claire, d'épaisseur assez irrégulière qui enveloppait un minéral blanc, fortement brillant, non rayé par l'acier et ayant encore des clivages. Le p. si). de ce minéral est de 3,0397 lorsqu'il est desséché à loo° et en petits fragments ; le p. sp. de sa poudre est de 5,o369. Son analyse a donné : 5103. 41,93
FeO.
MnO.
Mg0.
Al203.
2,02
0,25
53,18
traces.
HO. 4,00
Somme. 101,38
D'après la quantité d'eau trouvée et d'après l'analyse de la (1) Jahresbericht von I. Liebig und H. Kopp, 1851.- Poggendorff Annalen, t. LXXXII, p. 511.-En extr. Berl. Acad., Berlin, 1851, p. 33.- J.pr. chem., t. LII, p. 409.-Zetitschrifft der deulschen geolog. Gesellschaft, t. III, p. 108.
Serpentine.