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GRAUWAKE.
GRAUWAKE.
grauwake, mais elle est toujours accidentelle, et c'est a tort que certaines variétés de grauwake ont été décrites sous le nom de diorites. Cette hornblende est d'ailleurs en cristaux allongés et vert noirâtre. Ses cristaux ne se fondent pas dans la pâte de la roche , de laquelle ils se distinguent au contraire très-nettement : ils résistent d'ailleurs complétement à l'acide chlorhydrique, qui décolore et qui attaque la pâte verte, ainsi que les autres minéraux de la gratiwake. La grauwake, qui côntient de l'hornblende, passe déjà à de véritables porphyres ; c'est ce qui a lieu par exemple à Massevaux , à Nie derbruck, à Law, à Framont, à
plus, il contient beaucoup plus d'eau qu il n'y en a habituellement dans les micas; j'ai constaté, en effet, que
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Micas.
Saint-Nabord. Bien que le mica soit peu abondant dans la grauwake, il y est cependant très-fréquent et il y en a même plusieurs Variétés. Le mica de la grau/rake porphyrique est le mica foncé
qui est habituel au granite (1). Tantôt ce mica est brun tombac ; il est alors en petites lamelles , qui sont irrégulièrement disséminées dans la
roche ; c'est par exemple ce qui a lieu à Thann, à Massevaux , à Herspach. Tantôt ce mica est vert plus ou moins noirâtre,
comme le mica de la Protogine , auquel il ressemble beaucoup (2) : en effet, à Thann par exemple, il a la forme d'un prisme hexagonal surbaissé ; ses angles sont quelquefois assez nets et son clivage, parallèle à la base, n'est pas très-facile. Le mica vert noirâtre de la grauwake diffère cependant du mica de la protogine , en ce que sa dureté est très-faible et à peu près égale à celle de la chlorite. De (i) Annales des mines, 5' série, t. III, p. 377. (2) Bulletin de la Société géologique, 9' série, t. VI, p. 236.
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les petits cristaux de mica extraits des globules de Thann renferment 7 et même 7,36 p. 100 d'eau. Lorsqu'on examine ce mica à la loupe après calcination, on reconnaît qu'il est peu homogène ; parallèle-
ment à son clivage, il a pris un reflet argenté. Au chalumeau, il fond un verre noir, mais ce n'est que difficilement et seulement sur les bords. Ce mica vert donne à la roche de Thann une structure porphyrique, ainsi qu'on le voit par les fig. 6, 7 , 8 et 9, Pl. III. Il est quelquefois en cristaux indépendants, qui sont disséminés au milieu des globules rougeâtres et feldspathiques représentés sur la fig. 6, Pl. III. Il est visible d'ailleurs qu'il s'est développé en même temps que le feldspath. Toutefois ces caractères, notablement diffé-
rents de ceux qui sont habituels au mica, indiquent qu'il a subi un commencement de décomposition ; il a, en effet, 'absorbé une certaine quantité d'eau de même que le mica de l'arène (1). Indépendamment du mica foncé qui vient d'être décrit, la g rauwakc contient quelquefois un mica clair qui
ressemble à celui de la pegmatite (2); je l'ai observé, par exemple, à Thann, à Bitschwiller, à Herspach : géné-
ralement, cependant, la grauwake porphyrique et à cristaux de feldspath bien développé ne contient pas de mica clair. Il importe d'ailleurs de remarquer que les deux micas du granite se retrouvent très-souvent dans les couches schiteuses et anthraciteuses qui n'ont pas été altérées, bien qu'elles soient intercalées entre des couches feldspathisées du terrain de transition. Le mica blanc d'arAnnales des mines, 5' série, t. Ill, p. 405. Annales des mines, e série, t. XVI, p. 100. TOME III, 1853.