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nets pour qu'il fût possible de les séparer de la pâte. Il n'en est plus de même pour les granwctkes dont je vais donner les essais ; ces roches ont en effet une structure
grenue ou même compacte, et les deux dernières sont de véritables pétrosilex. Grauwake de Platwher-les-Mines. Elle est en lambeaux isolés au milieu du terrain porphyrique qui forme les contreforts du ballon, et elle a été prise à la Papeterie qui se trouve à l'entrée de Plancher, en venant de Saint-Antoine. Elle a une structure grenue, et elle consiste presque entièrement en lamelles très-fines et maclées de feldspath du sixième système. Elle est gris verdâtre; de la chlorite verte ainsi que des grains microscopiques de pyrite de fer sont disséminés dans toute sa pâte. Elle fait une effervescence très-légère avec l'acide chlorhydrique. V. Pélrosilex formant la pâte d'une roche porphyrique et bréchiforme de Framont. Cette roche est celle dans laquelle on a percé une grande partie de lagalerie Derlingoutte. Sa pâte est très-compacte et noir-verdâtre; dans certaines parties elle est bréchi forme ; elle contient accidentellement des grains de quartz et des lamelles blanches d'un feldspath maclé du sixième système. On y observe même quelques lamelles d'orthose. De l'hornblende verte et de la chlorite ont cristallisé dans ses fis-
sures; ces derniers minéraux sont accompagnés de minerais métalliques tels que les pyrites de fer et de cuivre et le molybdène sulfuré. Pétrosilex de Bitschwiller. Cette roche est semblable à celle qui est représentée par la fig. 10, Pl. III, et elle a été prise dans la carrière derrière le haut fourneau de Bitschwiller. Elle est gris bleuâtre et jaspée. Elle se brise en fragments pseudoréguliers. Sa cassure est conchoïde et esquilleuse. Elle forme une couche compacte homogène, avec débris de végétaux qui sont encore reconnaissables, et qui ont été changés en anthracite. Elle est mélangée à quelques lamelles de carbonate. de chaux, ce qui explique sa grande teneur en chaux. Elle est intercale entre des couches complètement feldspathisées , formées par une grauwake à structure porphyrique ; sur la gauche de la carrière, ces mêmes couches passent à un grès gris, jaunâtre, avec paillettes de mica, tandis que le pétrosilex passe à un schiste L'analyse de cette roche a été faite à l'École des mines sous la direction de M, Rivot.
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GRAUWAKE.
GRAUWAKE.
4V.
Silice Alumine.
Oxyde de fer
25,27
Protoxyde de manganèse
traces.
Chaux. Magnésie. Soude Potasse .
Perte au feu .
V (i)
58,58
1,78
21,51 1,90
LI,00
5,20 3,20
»
2,Zro
10,27 (diff.) .
.
. . .
1,7.
VI.
79,00
1431 2,2,9
.,1t2
1
50.1
2,5o
La graltwake à structure compacte donnerait lieu à des remarques analogues à celles qui viennent d'être
faites sur la grattwake à structure porphyrique. Sa composition chimique présente même des inégalités encore plus grandes ; et si on considère seulement sa te-
neur en silice, les analyses précédentes montrent qu'elle est extrêmement variable. Lors même que la roche a une structure entièrement compacte, elle renferme plusieurs centièmes d'alcali; car elle a été agglutinée par un ciment qui est feldspathique et non pas siliceux. Son alcali dominant est toujours la soude ; ce fait est très-important à signaler.
J'observerai d'ailleurs, à cette occasion , qu'il est remarquable que la soude soit encore l'alcali dominant du pétrosilex VI de.Bitschwiller ; car ce pétrosilex est un schiste argileux métamorphique ; or, d'après les analyses de MM. Frick , Sauvage, G. Bischof, l'alcali dominant du schiste argileux est généralement la potasse. Si on observe que le pétrosilex provient du métamorphisme du schiste argileux et qu'il a une origine sédimentaire, on concevra d'ailleurs facilement que sa composition peut être très-variable. (,) Dans ce tableau, les guillemets indiquent que la détermination quantitative de la substance n'a pas eu lieu.