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DOCUMENTS
SUR LA MACHINE D'ERICSSON.
le régénérateur. On a vu que M. Ericsson n'évalue cette dernière résistance qu'a 1/2 once par pouce quarré an-
Joshua Sands était réglée à 65 livres par 8o minutes, pour chacun de huit foyers, ce qui l'ait pour la machine entière et par heure 590 livres ou 177 kilogrammes. Si
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glais de diminution de pression ; nous ne savons sur quelles expériences son opinion est établie. Il nous paraît toutefois que la résistance dont il s'agit doit être réellement faible. En effet, la surface de chaque toile est de 2 4 pieds quarrés anglais ou 2'mq,25. Elles pré-
sentent autant de vide que de plein, de sorte que la somme des ouvertures, dont chaque toile est percée, présente une surface de imq,115. Les fils ayant /j 6 de
pouce de diamètre, les ouvertures formées par
les
mailles doivent être des quarrés de 5/20 de pouce anglais de côté, soit de 5-,8 ou en nombres ronds 4 millimètres, et le nombre des mailles doit être de 2.1 à 22 par
pouce quarré anglais. 11 paraît même que ces toiles sont moins serrées ; car un journal américain, le NewYork daily Times , rapporte, d'après M. Ericsson, que
le nombre des mailles est d'environ 5 à 6 au pouce quarré. Mais ceci ne peut se concilier avec cet autre fait que les toiles sont formées de fils de 1116 de pouce
diamètre et présentent autant de vide que de plein. M'en tenant à cette dernière assertion, j'admets que les
ouvertures ou mailles ont 4 millimètres environ
de
côté et comme les toiles métalliques juxtaposées n'ont ensemble qu'un pied anglais (o-,5o5) d'épaisseur, me paraît que le régénérateur ne doit présenter au passage de l'air qu'une faible résistance. Je crois en conséquence faire une large part aux résistances passives de tout genre en leur attribuant une perte de 50 pour loo sur le travail transmis aux pistons, et je suis ainsi
conduit à admettre que le travail appliqué à l'arbre des roues était d'environ 175 chevaux-vapeur.
La consommation de combustible accusée par le capitaine Ericsson, et vérifiée par le commandant
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nos évaluations précédentes sont assez rapprochées de la réalité,,la consommation de houille s'élèverait à 1/2 kilogramme par force de cheval-vapeur théorique, ou kilogramme environ par force de cheval - vapeur transmise à l'arbre des roues et par heure. Ce serait une économie des 5/4 aux 4/5 sur la consommation des machines à vapeur marines à basse pression, généralement employées. On peut encore établir la comparaison suivante : les
navires à vapeur de mêmes tonnage et dimensions à peu près que l'Ericsson portent, si je suis bien renseigné, des appareils dits de 45o chevaux, qui leur impriment une vitesse de 10 noeuds environ, en consommant 5o tonnes de houille en vingt-quatre heures. L'Ericsson n'a eu qu'une vitesse de 6 à 7 noeuds par un vent modéré,
d'après le témoignage du commandant Sands. Toutes choses égales d'ailleurs , la puissance développée par les appareils moteurs est en raison directe des cubes des vitesses imprimées au navire. En supposant que la consommation de houille décroisse avec la vitesse dans le même rapport que la puissance que doit développer l'appareil moteur pour procurer cette vitesse, une
vitesse de 6 noeuds exigerait une consommation de 216 5o x 1o',8 de houille en vingt-quatre heures ; 1000
une vitesse de 7 noeuds exigerait une consommation de 45
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17'0 5 en vingt-quatre heures. L'Ericsson
n'a consommé que 4 tonnes 1/4 dans le même temps. Sa consommation était donc à celle d'un navire à va-
peur de même force, dans le cas d'une vitesse de