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exemple significatif dans les lavages de l'Oural. Leur exploitation augmente constamment, et néanmoins le rendement des sables, qui de 1.8i h à 1839 s'élevait à i 2/5 zolotnik de métal par 100 ponds, s'y est réduit, vers l'année i.846, à 5/5 et même 1/2 zolotnik. Depuis fort longtemps, les usines de Verkh-Isset, appartenant à m. Yakovleff, ne fournissent pas moins de 50 pouds d'or par an, avec un rendement qui ne dépasse guère i /4 de zolotnik sur 100 ponds de sable. La situation actuelle de ces lavages, eu égard à l'appauvrissement général des sables de l'arrondissement, prouve que les procédés techniques et les conditions économiques de l'exploitation y sont portés à un degré de per-
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fection remarquable ; mais on peut en inférer, avec d'autant plus de probabilité, qu'ici, comme en Sibérie, cette industrie a atteint l'extrême limite de son développement. Ar g en I. - Les minerais d'argent se rencontrent, en Russie, dans les gisements plombifères et s'exploitent, la plupart du temps, avec ces derniers. Les principales usines d'argent et de plomb sont situées en Sibérie, dans les arrondissements de l'Altaï et de Nertchinsk. Il en existe d'autres, mais dont l'exploitation est plus récente, au Caucase et dans les steppes Kirghises , au delà de l'Irtysch. Enfin, les contrées du Don et de l'Oural possèdent également de pareils gisements. Dans l'Altaï , l'extraction de l'argent s'opère depuis 1745. A partir de 1785, ces mines ont annuellement fourni au moins 1.000 pouds de métal, bien que plusieurs riches gisements soient ou complètement épuisés ou près de l'être. Conformément au nouveau devis des mines, dressé en 18119, le produit total a été, dorénavant, fixé à 8.351.000 ponds de minerai brut, dont 5.156.00o pouds doivent être tirés des fouilles antérieuen voie d'exécution, et 3.195.000 extraits des fouilles total, l'administration est tenue d'érement exploitées. De ce laborer, pour la fonte, 5.352.0oo ponde. avec un rendement général de 1.449 ponds d'argent. En 1849, les gisements argentières de l'Altaï, dont on a déjà constaté l'existence, renfermaient Si. '118 ponds de métal. Mais beaucoup de mines n'ont des ripas encore été explorées, et recèlent, probablement, chesses incalculables. Dans le district de Nertchinsk , les travaux d'exploitation ont commencé en 1704. Jusqu'en 1747, leur produit s'est borné à. 28 ponds d'argent par année; il s'est ensuite accru jusqu'à 63o pouds en 1775, mais depuis il a graduellement diminué,
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et pendant les dernières années
il
ne s'élevait plus qu'à
- 00 ponds. A partir de i8o4 , les mines de Nertchinsk ont annuellement fourni à celles de l'Altaï de 10 à 20.000 ponds de
plomb, et en outre elles ont livré au commerce environ 3.000 pouds de ce métal. La quantité totale de minerai qui s'élabore tous les ans dans ce district se monte à 6o0.000 pouds ,
dont le rendement moyen est de 1 11/96 zolotnik d'argent et de 3 livres de plomb par pond. On augmente la richesse du minerai en le concassant et le soumettant au lavage. Dégagé, par cette opération, d'une partie notable des matières hétérogènes qui constituent sa masse, il passe à la fonte avec un
rendement sur chaque poud, de 2 zolotniks d'argent et de 5 livres de plomb. En 1849 les gisements assignés à l'exploitation contenaient 5.2,5.824 ponds de minerai, renfermant approximativement 158,472 pouds de plomb et 1.827 d'argent.
L'administration avait ordonné de restreindre les travaux en 1850, afin de faciliter l'exploitation des sables aurifères et d'étendre les recherches métallurgiques : aussi dans cette année il n'a été obtenu que 68 ponds d'argent. L'argent extrait dans les deux districts de l'Altaï et de Nertchinsk reçoit un surcroît de valeur par les quantités variables d'or avec lesquelles on le trouve communément allié et que l'on en retire à l'Hôtel des monnaies de Saint-Pétersbourg. En 1846, on a obtenu près de 46 ponds d'or pur sur 1.194 ponds d'argent. Des mines assez riches de plomb argentifère existent au delà
de l'Irtysch , dans les arrondissements de Karkaralinsk et de Baïan-Aoul, qui relèvent de l'administration d'Omsk. De '844 à 1850, elles ont livré 8.741 ponds de plomb et 25 /5 pouds d'argent. Les usines alimentées par ces mines emploient de la houille, dont on a découvert des gisements considérables aux environs des mines mêmes. Au Caucase, les ramifications du Kazbek et de l'Elborous abondent en galène argentifère : on compte jusqu'à cinquante localités qui offrent des indices de sa présence. Le Daghestan et les monts Daralaghèz renferment aussi des gisements d'argent ; mais les plus importants se trouvent en Géorgie, aux environs du couvent d'Akhtal. Ceux-ci, abandonnés maintenant, étaient très-activement exploités vers le milieu du siècle dernier. Les mines du Caucase ne sont' utilisées que par les indigènes, qui se bornent à en tirer du plomb. Cependant la couronne vient