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EXTRACTION DU CUIVRE
DES MATTES PLOMBEUSES.
plus dure , et une matte pareille fait craindre une grande perte d'argent et de plomb. Il y a des cas où
diminuer la volatilisation du soufre et d'oxyder les éléments de la matte, il est sûr que la plus grande partie des métaux de la matte se trouve à la fin du grillage à l'état de sulfures et de sulfates. Admettons qu'un tiers de la quantité totale de soufre se volatilise par le gril-
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ce défaut de la matte, provenant d'une notable teneur de cuivre , arrête tout à fait l'extraction de l'argent, en sorte que sa teneur reste la même dans toutes les opérations qu'on lui fait subir dans les fourneaux, et
c'est seulement la litharge qui passe à la troisième opération, qui est capable de s'enrichir de 0,025 à 0,050
p. ioo d'argent. On a vu plus haut que les maltes désargentées tien -
nent en cuivre io à 12,5 p. loo de leur poids et que cette teneur augmente dans les mattes de plomb jusqu'à 20 et 25 p. ioo. Leur teneur moyenne en cuivre se maintient entre io et 15 p. 10o. Ces produits, par leur traitement successif avec des minerais qui contiennent, outre l'argent et le plomb , une quantité notable de cuivre, s'enrichissent bien en argent ; mais le cuivre passe dans les scories et se perd sans retour. La perte de cuivre, d'un côté, et de l'autre les obstacles que la présence de ce métal oppose à l'extraction de l'argent des minerais et, des produits, m'engagèrent à chercher les moyens d'extraire autant que possible le cuivre, d'atténuer ainsi son influence nuisible sur l'ex-
traction de l'argent et de rendre en même temps les laitiers moins riches en cuivre.
Les éléments qui constituent les produits dans les-
quels s'accumule le cuivre, m'indiquèrent la voie directe qu'il fallait suivre pour les débarrasser de ce
métal et pour l'extraire avec la moindre dépense
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lage et que les deux autres tiers se combinent avec l'oxygène et restent dans la matte; nous aurons alors une quantité d'acide sulfurique suffisante pour former, avec la plus grande partie du cuivre contenu dans la matte, un sulfate se dissolvant facilement dans l'eau et qu'on pourrait retirer de la matte par lixiviation. Voilà sur quoi j'ai basé mes premières expériences. J'ai commencé mes premiers essais en 1843 ; à une matte de cuivre obtenue par la fonte des minerais pyriteux grillés de la mine de Falofsk, on a ajouté du quartz
pauvre en argent des mines de Tschérépanofsk , de Nikolanefsk et du hornstein de la mine de Zméinogorsk.: Ce mélange fut choisi, parce que les minerais d'argent des mines qui viennent cl' être mentionnées sont pauvres et d'un traitement difficile.
Après avoir ajouté au mélange du menu charbon, on en a rempli des creusets et on les a placés dans le foyer de la forge de l'usine de Zméinogorsk. On les
y a laissés pendant trois quarts d'heure. Après leur refroidissement, on y a trouvé un laitier bien pur, presque noir, ductile, et que le marteau cassait difficilement. La matte de cuivre y était indistincte. Pour en obtenir une plus grande quantité, nous dûmes faire fondre le mélange préparé dans plusieurs petits creusets. La fonte dans de grands creusets n'eut pas de
succès, à cause de la mauvaise qualité de l'argile
possible. Toutes les analyses des mattes riches y constatèrent
réfractaire.
de 26,06 à 27,97 p. ioo de soufre. Lorsqu'on grille la matte faiblement, en tâchant autant que possible de
Pour avoir la plus grande quantité possible du produit sulfureux, j'ai fait un mélange avec x o p. 100 de