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SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
ÉTUDES
6o p. 100 de quartz, ce mélange ne pourrait donner lieu à une séparation nouvelle plus ou moins complète, qu'au moyen d'une vitesse beaucoup plus grande ; de
sorte que l'on ne doit pas compter sur moins de 112 cheval de force à dépenser pour traiter en 1 o heures, par ventilation, s mètre cube de sable n° ii, tenant de 25 à 5o p. loci de galène. 1 1/2 cheval pour le seul mouvement du ventilateur, il n'en faudrait pas moins un ouvrier pour alimenter l'appareil et retirer les produits. Cette dépense de force serait d'ailleurs un minimum, puisqu'elle s'applique à la fois aux sables les plus fins qu'on puisse traiter par ventilation et à la gangue la plus légère qu'on puisse rencontrer ; or on a vu que la vitesse du ventilateur a besoin de croître considérablement, tant avec le calibre des matières à traiter qu'avec leurs densités. Avec trois fois moins de force et la même maind'oeuvre, sans acception de calibre, un crible à piston du Harz est capable d'élaborer près de deux fois autant de shitrerz. L'eau consommée dans ce criblage (savoir : deux fois
environ le volume de la matière traitée) ne saurait compenser de pareilles différences, si ce n'est dans quelques circonstances tout à fait exceptionnelles.
Cependant les sables n° 11, qui conduisent à des conclusions si peu favorables à l'emploi du ventilateur comme moyen de préparation mécanique ,, sont ceux auxquels ce procédé semble devoir convenir le mieux ; car, d'une part, les sables plus gros exigeraient plus de force pour être répandus sur une étendue conve-
nable, et d'autre part les sables de calibre inférieur rentrent dans la classe des poussières où la galène notamment se trouve à l'état de paillettes que le vent em-
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porterait, soit au milieu des parties pierreuses de forme plus concentrée, soit même hors de l'appareil. Ce dernier fait, qui ressort des considérations théoriques exposées au commencement de ce chapitre, a été établi directement par l'expérience suivante. constaOn a opéré sur un certain minerai quartzeux du dé- tantEssais l'insuffisance de la ventilation partement du Gard qui ne contenait que de 7 à 8 p. 100 pour la prépades pousde plomb avec 25 grammes environ d'argent aux ration sières.
oo kilog. de matière brute. Ce minerai était tellement constitué que, pour débarrasser la galène d'une partie de sa gangue, on ne pouvait pas se dispenser de pousser la division au delà du calibre n° 11.
Au moyen d'un bocardage convenable suivi d'un classement par criblage, le minerai avait été préalablement divisé en trois produits de grenaille restant sur le crible à maille carrée de 1/2 millimètre de côté; de sable fin passant à travers; 0,60 de schlams recueillis dans le bassin de dépôt. 0,20
(:),20
Ce ne sont que les sables fins qui ont été soumis à la
ventilation. La nature de ces sables était telle qu'au moyen d'un tamisage fait au tamis de soie il était possible d'isoler, sous forme de fine poussière, un cinquième environ du total où la moitié du plomb contenu dans le sable se trouvait concentrée. On a opéré dans l'appareil pourvu de son couvercle en imprimant au ventilateur une vitesse de 55 tours environ par.minute. Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant :