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cuEMINS DE FER.
VOITURES ARTICULEES.
i.a.,ient de nouveau, et il nous a demandé notre avis sur Tes conclusions du rapport de cet ingénieur. D'après ces termes de la mission qui nous est confiée,
mations, a cherché à se rendre compte de l'économie que l'on obtiendrait si l'on réduisait le minimum du rayon des courbes à 100 mètres, et, au besoin, à Go et à 5o mètres, en adoptant le système articulé. Il a pensé que, par ce changement, on ramènerait la dépense des chemins à faire dans les pays de montagnes à ce qu'elle serait dans les terrains ordinaires si l'on adoptait les limites de courbure et de pente indiquées par la commission des chemins de fer à bon marché, c'est-à-dire que l'économie serait de 7o. 000 francs par kilomètre. Pour les cas exceptionnels que la commission a dû laisser en dehors des moyennes, et auxquels le système Arnoux s'appliquerait plus spécialement, M. Lechatelier suppose que l'économie sur les frais de construction s'élèverait à î oo.000 francs par kilomètre, balance faite de l'allongement du parcours. Il place dans cette catégorie les chemins qui relieront les villes de Clermont, Limoges, Angoulême, Bordeaux, Montauban et Lyon. Cette évaluation n'est évidemment qu'une approximation, parce que l'économie à espérer de la substitution d'un système à l'autre ne peut être calculée avec quelque précision qu'en faisant une étude consciencieuse et détaillée des deux systèmes dans une localité déterminée. Cependant elle est rationnelle, puisqu'elle est fondée sur cette hypothèse que l'emploi des courbes à faible rayon fait disparaître en partie les difficultés résultant des accidents de terrain, pour ramener l'exécution à ce qu'elle est, dans les conditions les plus favorables, et fait ainsi descendre d'un degré l'échelle
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nous avons dû examiner avant tout cet intéressant et instructif rapport, dont les conclusions doivent servir de point de départ à notre travail. L'auteur a d'abord cherché à se rendre compte de l'économie que l'adoption du système de M. Arnoux permettrait de réaliser sur les terrassements et les ouvrages d'art ; ensuite, il s'est attaché à apprécier les avantages et les inconvénients du matériel de transport et du matériel de traction, au point de perfectionnetuent où M. Arnoux les a portés. Déjà une commission, dite des chemins de fer à bon
marché, a recherché les modifications que l'on pourrait apporter au système de construction suivi dans l'exécution des grandes lignes de chemins de fer pour réduire la dépense dans le cas où le réseau des chemins secondaires serait exécuté suivant le même système. Cette commission , composée des ingénieurs les plus compétents choisis dans les corps des ponts et chaus-
sées et des mines, a pensé que si l'on réduisait le minimum des rayons des courbes de 5oo mètres à '50o et même à 2 oo mètres, en même temps que l'on porterait les pentes à un maximum de 0,01 au lieu de o ,005 , on pourrait exécuter des chemins de fer à une voie dans
les terrains très-faciles, pour 4o. 000 francs par kilomètre, sans comprendre la voie et les gares, et que la. dépense s'élèverait à il o. 000 francs dans les terrains très-accidentés, en faisant toutefois exception des contrées exceptionnelles, comme le seraient les Alpes, les Pyrénées, ou la partie la plus montag,neuse du centre de la France. M. Lechatelier, admettant l'exactitude de ces éva-
de ces difficultés.
La question du matériel roulant employé autrefois matériel roulant. sur le chemin de Sceaux a été reprise récemment par Perfeac",,,110"re"t M. Arnoux et par l'un de ses fils, ingénieur des mines, d'arti"1"101'