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GISEMENT D'ASPHALTE
AUX ENVIRONS D'ALAIS (GARD).
NOTICE
Firmas a publié en 1818 ( t. IX de la Bibi. univ. ) un mémoire sur l'asphalte et les pétrifications d' Auzon. M. de Malbos (Bull. de la Soc. de géol., t. X) signale l'existence du bitume et du lignite dans la plaine de Barjac , et M. E. Dumas en a tracé sur sa belle carte
SUR UN GISEMENT D'ASPHALTE AUX ENVIRONS D'ALAIS.
Par M. PARRAN, ingénieur des mines.
Fréquence des gisements asphaltiques
dans les terrains tertiaires.
Quand on étudie la constitution des terrains tertiaires dans les différents pays, et notamment les dépôts lacustres si nombreux dans cette période, on y remarque généralement un système de couches charbonneuses, alternant avec des sables, des argiles et des calcaires bitumineux, et renfermant des coquilles fossiles, fluviatiles et terrestres. Des amas de gypse, des sources minérales, salées , sulfureuses leur sont souvent subordonnés. Quelle que soit l'origine de ces
But d, cette notice
et publications
géologique les principaux affleurements. Enfin M. Roch, docteur-médecin, a publié dernièrement des éludes chimiques et médicales sur les sources minérales d'Auzon. Les couches tertiaires aux environs d' Alais sont ex-
clusivement lacustres. Rapportées par M. Dufrénoy à l'étage moyen, elles le sont par plusieurs géologues du Midi à l'étage inférieur. M. Gervais motive à cet égard son opinion sur les ossements de palceoth,erium, d'anthraeotherium et de pterodon , trouvés dans le calcaire lacustre d'.A.lais , qu'il regarde alors comme parallèle du gypse parisien. M. de Roys considère aussi comme éocène ( Compte rendu du congrès géologique d' Alais) la
rieures se faisant jour par des fissures de dislocation, ou à des circonstances extérieures et atmosphériques, il est permis de reconnaître qu'il y a eu pendant la période tertiaire une époque asphaltique, en regard de laquelle il convient de rappeler les nombreuses éruptions de trachytes et de basaltes qui caractérisent cette période et ont vraisemblablement agi par distillation sur
formation qui nous occupe. Nous ne voulons pas ici discuter cette question, mais rappelons que dans son récent ouvrage, M. Élie de Beaumont nous paraît admettre implicitement les vues de M. Dufrénoy, en rapportant à l'étage moyen les lignites de Fuveau. Les couches lacustres de l'arrondissement d'Alais forment à l'est de cette ville une bande allongée du nord-est au sud-ouest, depuis Salavas jusqu'à Alasil-
les amas de combustibles recélés dans le sein de la terre.
largues ( voir la grande carte de MM. Dufrénoy et Élie
Le but de cette notice est de donner la description
de Beaumont). Cette bande se bifurque à Barjac, en se dirigeant vers Bognois dans la partie nord pour
substances, qu'elle soit due à des émanations inté-
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-mi Fontprécedée, dun gîte de cette nature situé près d Alais (Gard), pays
si remarquable par ses richesses minéralogiques.
D'anciens auteurs, parmi lesquels l'abbé de Sauvages et Gensanne , avaient constaté la présence du bitume ou poix minérale auprès d'Auzon , de Sei'vas, d'Hyeuset , etc. Buffon a rappelé leurs observations dans son histoire des minéraux. M. d'Hombres
former le bassin de la Cèse , et à Méfannes-les-Alais en se dirigeant vers Uzès, dans la partie sud, pour former le bassin du Gardon. Elle contourne par conséquent le
massif nécomien du Bouquet, qui se rattachait à un groupe d'îles baignées par les eaux tertiaires de la Pro-
vence et du Languedoc. Le lignite est très-répandu
Terrain tertiaire d'Alois.