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ÉTUDE GÉOLOGIQUE
SUR LE BASSIN DE L'ADOUR.
river dans cette dernière localité. L'ophite n'est pas
traire, la présence même du soufre natif confirme la Première opinion. Or il est difficile d'admettre que le gaz sulfhydrique ait pu attaquer les calcaires et les convertir en gypses. Les réactions chimiques ne révèlent rien de semblable, et elles démontrent même que l'hydrogène sulfuré est sans influence sur le calcaire à quelque température qu'il le traverse.
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arrivé, au jour, son action a été toute souterraine, comme
à Bidart , à Urcuit, etc.
Nous croyons inutile de multiplier davantage les descriptions des gîtes gypseux. Tout ce qui précède inontre suffisamment que ces gypses, bien que n'étant pas extérieurement associés à du sel ou à des sources salées, appartiennent pourtant à la formation générale Nous terminerons cet exposé en réfutant une opinion
L'observation des faits géologiques confirme entièrement cette appréciation chimique. Ainsi, il est presque sans exemple, dans le bassin de l'Adour, qu'aucune source sulfureuse sorte d'une masse de gypse ou dans
qui s'est produite dans ces derniers temps, touchant
son voisinage immédiat, et tous les gypses connus,
l'origine des gypses du bassin de l'Adour. Cette opinion, émise notamment dans les Bulletins de la Société géologique de France, consiste à attribuer la formation de cette substance à l'action sulfurante de l'ophite s'exerçant sur des bancs calcaires.
sauf un seul, sont beaucoup plus éloignés de ces sources que les calcaires eux-mêmes qui sont d'ailleurs entièrement inattaqués. Ainsi la source d'Arimbla , à Donzacq , sort d'un coteau calcaire, et le gypse ne se trouve qu'a 4 ou 5oo mè-
La seule preuve dont on ait étayé ce système est la
tres , à Cassoura ou à la mine de fer oligiste ; à SaintBoès , la source coule entre des calcaires bitumineux sans pierre à plâtre ; à Ogeu , près Oloron, on ne connaît pas de gypse dans le voisinage ; à Tercis , la source, qui est fort abondante et en outre thermale, vient au jour entre les bancs de la craie salicifère, et le gypse n'apparaît nulle part, etc. Ce n'est qu'a Biclas , prés Montpeyrous , que la fontaine sulfureuse, qui est en même temps salée, coule dans la formation gypseuse : encore même trouve-t-on le calcaire inattaqué à peu de distance dans la carrière de M. Gettin. Ces faits prouvent assez combien l'opinion ci-dessus énoncée est peu fondée. Il serait singulier en effet, si elle était juste, que ce fût précisément dans le voisinage immédiat des sources que le calcaire n'eût pas été altéré. L'observation individuelle de chaque gîte fournit de
gypso-salifère.
présence même du soufre dans les éruptions ophitiques.
On cite de nombreuses sources sulfureuses telles que celles de Tercis , de Gaujacq , de Saint-Panclelon , celles surtout de Saint-Boês , et enfin la présence du soufre
natif dans cette dernière localité, et aux environs d' Ortez.
Il est certain, en effet, que l'ophite paraît être accompagné fréquemment d'émanations sulfureuses, et on pourrait citer plusieurs autres endroits, Dax, le Pouy-d'Arzet , Montpeyrous , Espelette , Ogeu, etc., où les sources sulfureuses se montrent également dans le voisinage des ophites. Mais d'abord le soufre contenu dans ces sources est
invariablement à l'état d'hydrogène sulfuré, et rien ne prouve qu'il y ait jamais existé autrement, soit comme acide sulfureux , soit comme acide sulfurique. Au con-