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RAPPORT SUR UNE MACHINE
taraudées de tiges en fer, qui traversent les toiles et les barres. Le paquet ainsi formé pèse, avec ses armatures, 64',50; les toiles métalliques seules doivent peser à peu près 54 kilogrammes. Le fond du compartiment inférieur est incliné vers le cylindre ; la masse de toiles métalliques repose sur deux saillies ménagées sur les parois internes et latérales de la boîte, de sorte qu'il existe en
dessous, un espace vide ayant la forme d'un
prisme à base triangulaire. Ce compartiinent communique avec le cylindre travaillant par un orifice rec-
tangulaire de om,6o de long et on',144 de hauteur, masqué, en grande partie par les tranches des toiles métalliques du régénérateur, ainsi qu'on le voit fig. I. est subLe compartiment supérieur à la cloison divisé en deux cellules par une cloison verticale VV' (fig. u). L'une de ces cellules communique librement avec le tuyau T et le réservoir d'air comprimé. Une soupape S, s'ouvrant de bas en haut laisse, lorsqu'elle est soulevée, une communication libre entre cette cellule et le compartiment inférieur. La communication est interrompue, aussitôt que cette soupape est abandonnée à son poids, aidé de l'action d'un ressort qui tend à la fermer. La deuxième cellule communique avec l'atmo-
sphère par une tubulure où est logée une valve ou papillon U, que l'on laisse ouverte quand la machine fonctionne, et que l'on ferme, au moyen d'un manche extérieur, lorsqu'on veut l'arrêter. Une soupape S,,
qui s'ouvre de haut en bas, permet, lorsqu'elle est baissée, à l'air contenu dans le compartiment inférieur de s'écouler au dehors par la tubulure. Cet écoulement cesse, aussitôt que la soupape est libre de se relever, en cédant à l'action d'un ressort à boudin qui tend à la tenir appliquée contre son siège.
ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.
455 La soupape 5, est soulevée et la soupape S, abaissée,
en temps convenable, par l'action de cames fixées sur l'arbre H du volant, qui viennent presser respectivement en dessus et en dessous deux tasseaux ou mentonnets fixés sur les prolongements, extérieurs à la boîte, des tiges de ces soupapes. 7C (fig. 5) est une pompe à main, qui sert à fouler de l'air dans le réservoir, pour la mise en train de la machine. Lorsqu'on veut la mettre en activité, on chauffe préalablement, par un feu de coke allumé sur la grille G, le cylindre travaillant ; quand le fond de celui-ci est arrivé à une température suffisante et qui corres-
pond à peu près au rouge naissant, on foule de l'air dans le réservoir, jusqu'à ce que le manomètre accuse une pression supérieure de 4/10 à 5/fo à celle de l'atmosphère. On soulève à la main la soupape d'admission 5,, on aide au mouvement, en poussant dans le sens convenable les rayons du volant : le mouvement commencé se régularise en très-peu de temps et continue par l'action du feu entretenu sur la grille. Dans la machine du Havre, la course commune des pistons du cylindre travaillant et du cylindre alimentaire est seulement de om.25 ; les diamètres de ces cylindres sont respectivement, ainsi que l'indiquent les figures, de fm.5o4 et fm.240. Les formes des cames fixées sur l'arbre du volant et les positions des mentonnets sur les tiges des soupapes S 5, sont réglées de telle sorte que la soupape d'admission 5, est levée, au moment où le système des pistons arrive à la limite inférieure de sa course, et se ferme en s'abaissant, aux 8h fo de l'excursion ascendante ; la soupape d'émission S, est abaissée à la limite de l'excursion ascendante, et se ferme en se relevant, à la limite de la course descendante, immé-