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RAPPORT SUR UNE MACHINE
ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.
piston, entre o"- ,5 et 0atm.,6 au-dessus de l' atm o -
de cheval. Je me hâte d'ajouter qu'il ne faut attacher
sphère. Les thermomètres accusaient :
aucune importance à ce résultat, à cause de la construction et de l'installation extrêmement défectueuse de la machine, du travail considérable absorbé par les frottements et les ébranlements, de la durée beaucoup trop courte de l'expérience, de l'irrégularité avec laquelle le feu était conduit par un chauffeur que je ne pouvais pas
degrés.
265 G.
82,5 159
La température de l'air sortant, mesurée par un thermomètre plongé dans la cellule de la boîte supérieure à la soupape d'émission S était de 110 à 1 2 degrés. C'est à 5 heures 55 minutes que se rapportent les courbes (fig. 5) et les courbes fermées (fig. 6) relevées sur le cylindre ali-
mentaire. A ce moment on a retiré du tube E , après en avoir fermé à la lampe l'extrémité effilée, un tube en
verre rempli d'air sec, qui avait été mis en place à 5 heures 15 minutes. Au moment de la fermeture du tube en verre, la pression atmosphérique mesurée par un baromètre portatif de Gay-Lussac placé dans l'atelier où se trouvait la machine était de 0m,7725 ; le thermomètre fixé au baromètre marquait 22', 5. A 6 heures, la soudure du tube en fer qui contenait le thermomètre a été fondue ; les expériences ont été interrompues. J'ai essayé, dans cette journée, de constater la quantité de coke consommée pour entretenir le mouvement de la machine. A cet effet, on a pesé à 4 heures 41 minutes , 15 kilogrammes avec lesquels le foyer a été alimenté jusqu'à 6 heures, moment où les expériences ont
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diriger, absorbé que j'étais par le soin d'observer les températures, la vitesse de la machine et la maintenue du frein dans l'état d'équilibre. Le tube en verre placé dans-le tube en fer E et retiré à la fin de la journée a été rapporté au laboratoire de l'École des mines. 11 avait été préparé, rempli d'air sec, et l'extrémité effilée fermée à la lampe par M. Fastré ,
Paris. Il fut transporté au Havre dans cet état et son extrémité cassée, au moment même de la mise en place. Il fut ensuite fermé, en fondant à la lampe à alcool l'extrémité effilée, au moment où on le retira. M. Rivot , qui
se trouvait en même temps que moi au Havre, où il a bien voulu me prêter son concours pour les observations sur place, a eu la bonté de faire, dans le laboratoire de
l'École des mines, l'examen de l'air contenu dans ce tube. Voici les résultats. La pointe effilée ayant été cassée sous le mercure, le métal liquide s'est élevé, dans le tube, à o", i6 de hauteur au-dessus de son niveau dans la cuve. La tempé-
cessé. La machine aurait donc brêlé en une heure 19 minutes, 15 kilogrammes de coke, soit environ
rature, dans le laboratoire, était alors de 25 degrés,
kilogrammes par heure, pour une vitesse du volant qu'on peut évaluer à 4o tours par minute, sous l'action d'un frein chargé de 25 kilogrammes placés à 2 mètres de distance de l'axe de l'arbre; cela correspondrait à un travail disponible de 2c"°,79 ou à une consommation de 4 kilogrammes par heure et par force
cupés par la masse d'air dans lé tube, lorsqu'il a été retiré du fourreau et scellé au Havre, et lorsqu'il a été
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et la pression barométrique de on',755 de mercure à la même température de 25 degrés. Si l'on désigne par V et y les volumes respectifs oc-
examiné dans le laboratoire, par P et p les forces élastiques, par x et t les températures de l'air correspon-