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ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.
RAPPORT SUR UNE MACHINE
ton, il suffira que l'air ait été comprimé jusqu'à la pression P dans-le réservoir, avant la mise en train de la machine, pour que cette pression s'y maintienne indéfiniment; si lors de la mise en train, le réservoir con-
ou bien (14-1T,)
P ( 2)
L
P'=-B (1+ ut) X l
Des équations (1) et (2), on tire 1+ oT,
P
tient de l'air à une pression moindre ou plus grande que P, le jeu même de la machine ramènera la pression à la valeur qui résulte des équations ci-dessus, pourvu
L
+ cd' X I. P
Si les températures T, et T sont égales pr A
si l'on a en même temps - =
1+
B
, p'
L
- (5)
p, quel que
soit 1, et par conséquent -P = p
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que la température T soit donnée. En définitive les équations (a) et (b) feront connaître les pressions correspondantes aux températures T et t, lorsque la machine sera arrivée à la marche de régime. Cet état atteint, si l'on vient à faire varier l'étendue la tempérade l'admission, c'est-à-dire le rapport
Si l'on conçoit que le réservoir interposé entre le cylindre alimentaire et le cylindre travaillant ait une capacité très-grande par rapport à celle des deux cylindres, la force élastique de l'air, dans ce réservoir, demeurera sensiblement constante quand la machine fonctionnera régulièrement, la pression dans l'intérieur du cylindre travaillant restera invariable et égale à celle du réser-
ture T étant supposée demeurer constante aussi bien que t, il en résultera un trouble momentané dans la
voir, pendant toute la durée de l'admission ; si l'on admet, de plus, que la température de l'air, dans le cylindre travaillant, demeure égale à T, durant l'ad-
marche de régime, elle est indépendante du rapport
mission et l'expansion de l'air, les deux équations : P'
p
B(14- cd')
A(1 + al )' P
L
F=T' s'appliqueront à la machine ainsi composée. P désignant alors la pression qui a lieu constamment dans le réservoir, et, durant l'admission, dans le cylindre travaillant, et P' celle qui a lieu à la fin de la course du pis-
marche de la machine ; la pression dans le réservoir arrivera graduellement au degré qui convient à la valeur
nouvelle du rapport
-L
et la pression finale P' rede-
viendra ce qu'elle était d'abord, puisque, dans une 1
L'expression du travail mécanique de l'air sur le système de deux pistons qui se meuvent dans les cylindres
ainsi séparés par un réservoir indéfini, est simple et facile à déterminer. Si l'on fait abstraction de la légère élévation de température due à la compression de l'air dans le cylindre alimentaire, la pression de l'air comprimé par le piston de cette pompe variera suivant la loi de Mariotte, et le travail moteur sur le piston du cylindre travaillant, pendant son excursion ascendante, sera exprimé par PA/+-PA/ loghyp
pAL.