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ANALYSE DE L'HUREAULITE.
Pour opérer le dosage de l'eau, on a pesé un gramme
J'ai trouvé pour leur densité Cristaux jaunes. Cristaux roses
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ANALYSE DE L'HUEEAULITE.
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Chauffés dans le tube, les cristaux jaunes, comme les cristaux roses, dégagent de l'eau neutre, prennent une teinte gris pâle ou gris jaunâtre clair. Chauffés au feu de réduction, sur la pince de platine, ils fondent aisément, colorent la flamme en vert pâle, et donnent une perle jaune hyacinthe dont la surface se hérisse et devient cristalline en refroidissant. Au feu d oxydation, la perle devient brune, puis noire, et par moments elle lance de petites étincelles. Fondus avec le borax et le sel de phosphore, les cristaux se dissolvent aisément, et donnent les réactions du fer et du manganèse. L'acide sulfurique les dissout en totalité : la solution est jaune pâle. L'acide chlorhydrique les dissout également, sans dégagement de chlore. Ils sont encore aisément attaquables par l'acide azotique. Si l'on évapore la liqueur acide jusqu'à siccité, et si l'on chauffe le résidu jusqu'à 15o ou 2 oo degrés, le fer et le manganèse
passent en grande partie à l'état d'oxyde ferrique et manganique, que l'eau ne peut redissoudre. L'acide acétique ne dissout pas l'hureaulite. L'acide oxalique l'attaque aisément ; il se ferme un oxalate manganeux et ferreux peu soluble dans l'eau froide dissous dans l'eau bouillante, cet oxalate est précipité en majeure partie par l'alcool. La liqueur alcoolique
d'hureaulite réduite en poudre, et on l'a placé-Cians une atmosphère desséchée par l'acide sulfurique. Après
Y.être restée pendant quatre jours, cette poudre n'avait perdu qu'un milligramme de son poids. L'humidité hygroscopique étant ainsi enlevée, on a placé'-la poudre dans une nacelle en platine qu'on a introduite dans un tube de même métal venant aboutir à un tube de verre courbé en U, rempli de fragments de chlorure de calcium, et préalablement taré. On a chauffé avec précaution le tube en platine jusqu'au rouge cerise, en le faisant traverser par un courant de gaz acide carbonique, pour empêcher une suroxydation des oxydes de fer et de manganèse contenus dans le minéral analysé. Après le refroidissement du tube, on a fait passer dans
l'appareil un courant d'air sec, et l'on a pesé le tube condensateur de l'eau. On a pris ensuite le poids de la nacelle. L'augmentation de poids observée Sur le tube correspondait à la perte subie par la matière contenue dans la nacelle. En chauffant de nouveau cette matière jusqu'à fusion complète, son poids n'a pas varié. On a obtenu des résultats presque identiques en faisant fondre le minéral renfermé dans un double creuset
en platine, et évaluant la proportion de l'eau par la perte que la calcination avait déterminée. La matière
retient de l'acide phosphorique, de l'oxyde de fer et
fondue ne s'était pas suroxydée. Cet effet a eu lieu pour les cristaux roses comme pour les cristaux jaunes. Un gramme d'hureaulite jaune, exposé, à une température croissant successivement depuis 3oô degrés
un peu d'oxyde de manganèse.
jusqu'au rouge cerise, a perdu en totalité ogr,i,ioo
Fondus avec le carbonate de soude, les cristaux roses, comme les cristaux jaunes, sont décomposés
ainsi qu'il suit :
il se forme du phosphate de soude soluble dans l'eau, et des oxydes manganique et ferrique insolubles.
g,.
A 4.. 5.0 degrés pendant deux heures. . . 00030 Au rouge sombre pendant un quart d'heure. 0,1190 0, 2.00 Au rouge cerise, la matière étant fondue. . .
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