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NOTICE SUR LA MINE.
ET L'USINE D'IMM.
idria , outre leur salaire, les ouvriers reçoivent à un prix constant un certain nombre de mesures de seigle, de blé, de la viande. etc., quel que soit le prix de ces substances. Il en résulte pour l'administration une
Le minerai pur est mis de côté dans la mine, élevé au jour et expédié à l'usine ; toutes les autres espèces
perte, différence entre le prix réel de ces substances alimentaires et celui auquel elles sont livrées aux ouvriers. Comme à idria le nombre des ouvriers est à trèspeu près constant, cette perte l'est aussi, et on peut la
classer dans les frais généraux. En i852, elle a été de 29.107 florins (69.856 francs). On aura donc la somme des frais généraux en prenant la somme des nombres suivants : Intérêt à 5 p. 100 de 960.000 francs. de 480.000 francs.
fr. .
/18.000
. .
24,000 69.856 19.200 161.056
.
Machines diverses.
Direction, frais de bureau, etc.
.
. .
.
.
Donc, pour 1 kilogramme de minerai extrait, les frais
généraux s'élèvent à
o56 161. =- Of,0092. 17.659.71
Donc à 0f,92 pour ioo kilogrammes. Les 100 kilogrammes de minerai extrait reviennent donc à fo8, augmenté de 0r,98, ou à 2 francs, c'est-à-
de minerais désignés sous les noms de mittelerz , pochgâtige , waschgânge , sont soumises à la préparation mécanique. Le mittelerz est enrichi jusqu'à une te-
neur de 6 ou 7 p. ioo, et le pochenge jusqu'à p. 100. La préparation du mittelerz et celle du pochgânge sont identiquement semblables. Je décrirai seulement l'une d'elles : quant à la préparation du wâschgânge , elle n'a plus à Idria la moindre importance. Les minerais élevés au jour sont déchargés des bennes dans de petits wagons circulant sur un chemin de fer mettant en communication les puits Sainte-Barbe et Thérèse avec l'atelier de scheidage (séparation). Les wagons se vident au-dessus d' un crible incliné, à larges mailles. Ce crible sépare les minerais en gros, qui reste sur le crible, et en moyen, qui passe à travers les mailles. Ce
qui ne passe pas à travers le crible, se rend dans un atelier de scheidage , où on le classe en minerai propre à être expédié à l'usine, en minerai en gros morceaux destinés au fourneau Léopold, et en minerai à bocarder.
Préparation 'mécanique.
Ce qui passe à travers le premier crible tombe sur un second à mailles plus serrées, qui classe le minerai en moyen qui glisse sur la surface du crible et en menu (grubenklein) , qui passe au travers. Ce qui glisse sur le second crible se rend dans une seconde maison de scheidage où le minerai est classé en minerai propre à être envoyé à , en minerai à bocard , pli comprend le mittelerz tenant i p. i oo et le pochgânge tenant 1/4 p. foo.
La préparation mécanique est très-simple à Idria , surtout depuis l'introduction des fours à flamme, qui a supprimé la préparation de tout le menu de la mine (Grubenklein).
Tout ce qui passe à travers le second crible est expédié à l'usine et traité directement dans les fours à flamme. Le tableau n° 2 donne pour l'année 1851-1852, les résultats des opérations de l'atelier de scheidage.
dire 28 kreuzers le centner. Les minerais sont tous essayés au sortir de la mine ; on a trouvé que les 17. 639. 713 kilogrammes extraits tenaient 249. 99 2 ki-
logrammes de mercure, c'est-à-dire 1',43 aux 100 kilogrammes , ce qui donne pour prix des ioo kilo-
grammes de mercure sur la mine, 138 francs.
Scheidage.