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DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
SUR L INCRUSTATION
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terreuses que la vapeur amène de la chaudière Une
et cesseraient si l'on pouvait se servir d'un condenseur
croûté onctueuse très-peu conductrice qui prend bientôt une épaisseur considérable et qui alors empêche entièrement la condensation. Cet encrassement du Condenseur par le suif est un grand écueil petit les appareils à surface : de tontes les mises qui mettent sur le retard de la condensation c'est la plus funeste ; et l'on peut affirmer qu'elle frappera d'impuissance tout appareil de ce genre dans lequel on n'aura pu en dé-
ordinaire où la vapeur et l'eau condensante seraient mises en contact immédiat. Il faut donc injecter dans le condenseur de l'eau condensante qui soit ellemême, exempte de sels calcaires ; et, à cet effet, se
truire les effets. Par l'analyse qui précède on voit que pour assurer le Conditions au, quelles devrait satisfaire, Pour succès d'un condenseur à surface, il faudrait le faire en
sera portée dans un réfrigérant où elle prendra une température assez basse pour redevenir apte à con-
denseur à sur- un métal inattaquable par l'eau de mer, inoxydable Mûe. dans l'eau douce et dans l'air humide, d'une grande conductibilité pour la chaleur, et résistant sous une faible épaisseur ; il faudrait lui donner une très-grande
Le principe que nous indiquons ici étant caractérisé par l'emploi d'une seule et même quantité d'eau pour la
réussir, un con-
surface de transmission sous un petit volume de l'appareil; enfin il faudrait posséder un moyen de détruire de
temps en temps, sur la surface de transmission l'encrassement que le suif y produit. Il ne serait sans doute pas impossible de satisfaire à quelques-unes de ces conditions ; mais il en est de très-
essentielles qu'il me paraît difficile de remplir dans l'état actuel de nos ressources mécaniques. Aussi ai-je pensé qu'il faut chercher ailleurs que dans le principe de l'alimentation monhydrique le moyen d'arriver au but proposé. CHAPITRE VI. PRINCIPE DE LA CONDENSATION IlIONIIYDRIQUE.
Condensation mon hydrique.
Le moyen que nous venons d'examiner peut être modifié de manière à éviter les inconvénients qui, comme nous l'avons vu, le rendent inapplicable. Ces inconvénients résident dans l'emploi du condenseur à surface,
servir
d'une quantité d'eau unique et toujours la
même : à chaque coup de piston, une portion de cette eau sera introduite dans le condenseur ; et l'eau chaude, extraite en même temps par la pompe à eau et à air,
denser de nouveau.
condensation, je le désignerai, pour abréger, sous le nom de condensation monhydrique. Toute la difficulté consistera à refroidir l'eau conden-
Réfrigérant.
sante à un degré assez bas et en quantité suffisante quce°11;edsitiii)girs'a`:
pour les besoins du condenseur : et il faudra employer usfai". généralement, pour cet effet, une grande quantité d'eau
froide et des réfrigérants à surfaces très-étendues et très-conductrices.
Or, d'une part, l'eau qu'il s'agit de refroidir, venant du condenseur, sera chargée de graisse qui encrassera la face de transmission. En second lieu, l'eau réfrigé-
rante, si elle est puisée dans une rivière ou dans un puits, contiendra du carbonate de chaux qui encroûtera
plus ou moins la face. réfrigérante. L'appareil devra donc avoir une disposition qui permette de décaper de temps en temps ces deux faces. Spécification de l'appareil. -On peut concevoir diverses manières de remplir les conditions sus-énoncées. La suivante, qui peut être appliquée soit aux machines
Spécification
de l'appareil.