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GISEMENT ET TRAITEMENT DES IIHNERAIS
DE CUIVRE EN NORWÉGE.
viendrai, du reste, sur ce point après avoir étudié les
bles, et que les couches elles-mêmes se délitent souvent assez facilement, on a partout dans les galeries une grande épaisseur de boue pendant l'été, et elle rend pendant cette saison les transports très-coûteux tandis qu'avec un peu de soin, grâce à la disposition du gîte, ils pourraient revenir à fort peu de chose. La roche est abattue à la poudre ; deux ouvriers travaillent toujours ensemble, et leur paye est réglée d'après des accords particuliers à chaque chantier. Cependant on peut regarder le prix de î 7,2o par mètre cube dans les galeries d'avancement, et de io, 5o par mètre cube dans l'abatage des piliers, comme un prix moyen. Mais ils doivent payer là-dessus tout le matériel dont its ont besoin, huile , fleurets, poudre, marteau, mèches, etc., etc.; seulement la compagnie leur fournit tous ces objets aux prix- coûtants, et chaque ouvrier a un compte où l'on inscrit tout le matériel qu'on lui a fourni. Il y a dans la mine plusieurs petites forges où ils peuvent aller forger eux-mêmes leurs outils ; mais en général ils payent entre eux un ouvrier qui est constamment occupé à réparer les outils d'un certain nombre d'ateliers. La partie où l'on est arrivé aujourd'hui est excessi-
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Mode
d'exploitation.
trois mines du groupe de Roraas. La mine de Storvartz , découverte d'abord à la surface et exploitée en ce point, a présenté, grâce au peu
d'inclinaison des couches, une grande facilité à l'exploitation. C'est, du reste, cette disposition qui a fait dès l'origine adopter le mode de travail encore aujourd'hui en usage. On s'est avancé dans le gîte en le découpant par des galeries, que l'on taillait de toute la hauteur de celui-ci; puis, en reliant ces galeries d'avancement par d'autres galeries transversales, on obtient ainsi un véritable ré-
seau de galeries découpant le gîte en piliers. On suit encore la même méthode aujourd'hui. Les massifs conservés et dont on connaît à peu près la richesse, étant d'une facile exploitation, servent à alimenter les usines quand les travaux d'avancement ne donnent pas assez
de minerai. Du reste, ces piliers deviennent quelquefois si pauvres qu'il n'y a plus aucun profit à les exploiter : on les abandonne alors. Dans tous les cas, on est toujours obligé de laisser une certaine portion de chaque
pilier pour soutenir le toit ; mais comme on ne laisse que les parties pauvres autant que possible, on trouve en descendant dans la mine une série de piliers disposés irrégulièrement et de formes plus irrégulières encore. J'ai dit plus haut que les couches se repliaient quelquefois et étaient ondulées : il en résulte que comme
on n'exploite jamais le toit ni le mur, à moins que la partie métallifère ne soit de trop peu de hauteur, on a généralement un sol très-inégal et très-raboteux. Certaines parties de la mine qui sont par leurs positions bien au-dessus de la partie la plus profonde, deviennent de véritables réservoirs d'eau qu'il faut vider; en outre, comme il y a des masses argileuses considéra-
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vement pauvre, et l'on est dans une partie où les de couches sont presque du micaschiste pur, sans veines de chlorite ni de talc. Le gîte finirait-il ? C'est ce que l'on ne saurait affirmer, mais son appauvrissement est de bien mauvais signe. Dans tous les cas, on aurait encore pour plusieurs années du minerai dans les piliers que l'on a conservés et que l'on pourrait reprendre mais ce serait là un grand malheur pour cette compa-
gnie, car elle se verrait, dans un temps très-limité, obligée d'arrêter un certain nombre de ses fourneaux, à moins que l'on ne découvrît quelque autre mine.
A ba tage.
Eut
l'exploitation.