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GISEMENT ET TRAITEMENT DES MINERAIS
DE CUIVRE 'EN NORWÉGE.
est à peu près de 1 oo mètres. Les tonnes, en arrivant en haut du puits, se renversent sur une planche qu'elles ont soulevée et qui bouche la moitié du puits. Le minerai se charge dans des wagons qui vont à l'atelier de cassage au moyen de petits chemins de fer. Les câbles d'extraction sont en fil de fer. Toute cette partie est assez nouvelle, et beaucoup mieux installée que tout le reste. Le minerai est conduit par les wagons derrière de grandes cases à fond incliné, et y est versé. Ces cases ont une largeur de 4 mètres et une longueur de 5 mètres. Le minerai arrive ainsi facilement à portée de l'ouvrier qui est au pied de ces cases. Chaque ouvrier a sa case, et le contrôle des quantités triées et cassées se fait par la quantité apportée dans chaque case. On a huit de ces cases dans l'atelier de la mine de Storvartz, et elles suffisent complètement. Les ouvriers avec une pelle en fer attirent le minerai à eux, puis ils voient si les gros morceaux sont assez riches ; s'ils le sont, ils les mettent à part pour les joindre aux minerais bons à fondre ; s'il y a des parties trop pauvres, ils les cassent et ne prennent que les parties riches. Des autres mor-
mettent pas comme menu des morceaux par trop gros. On travaille toute l'année à la casserie , et on verra tout
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Cassage.
ceaux ils font trois espèces : 10 du minerai bon à passer au cylindre, tenant environ 5 p. 1 oo ; 2° du minerai
bon à bocarder, tenant ;2 p. 100; 5° du minerai douteux, qui est déposé dans des halles à part, et dont on prend souvent des essais pour contrôler le travail des ouvriers ; 4° du minerai décidément pauvre, qui est jeté. On est obligé d'exercer un contrôle sévère sur les ouvriers pour qu'ils ne jettent pas de minerai riche, car ils sont payés suivant les quantités tirées et cassées. Il reste enfin du menu, qui est trop sale pour que l'on puisse juger de sa teneur : on l'envoie à la laverie. Il faut encore ici veiller de près, afin que les ouvriers ne
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à l'heure qu'il n'en est pas de même pour les autres préparations. Le minerai est porté dans des wagons circulant sur de petits chemins de fer, aux divers points où il doit se rendre en sortant de l'atelier de cassage. Les ouvriers casseurs reçoivent pour le cassage du minerai des sommes qui sont très-variables, suivant la
saison et suivant la dureté du minerai ; mais d'après tous les comptes d'une année, le cassage charge chaque
quintal de minerai ou de schlich bon à fondre d'une dépense de of,24.
Le minerai envoyé à la laverie doit d'abord être débourbé et ensuite séparé du fin. Pour cela on apporte le minerai sur des tables en tôle percées de trous de 4 à 5 millimètres de diamètre. On fait alors tomber sur le minerai de l'eau d'une hauteur d'un mètre environ. On agite toute la masse avec une pelle, et on obtient ainsi deux parties du gros qui reste sur la table et du menu qui passe à travers les trous. Le gros est pris à la main, et d'après son apparence on le classe en minerai bon à fondre, ou en minerai douteux, ou en minerai décidément pauvre. Le premier
est envoyé à l'usine, le deuxième est mis dans des halles et essayé de temps en temps , le troisième est jeté. Il faut ici encore un contrôle d'autant plus sévère que le travail a lieu par des enfants, afin qu'il coûte moins cher.
La partie qui passe à travers les trous arrive dans une grande caisse à fond incliné avec toute l'eau de lavage. Un enfant agite continuellement l'eau de manière que les parties par trop fines s'écoulent avec l'eau dans le ruisseau. Ce qui reste dans la caisse est travaillé sur des tamis. Ces tamis ont om,5o de diamètre et les reTOME V, 185(i.
Lavage.