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GISEMENT ET TRAITEMENT DES MINERAIS
DE CUIVRE EN NORWÉGE.
et grâce à la Simplicité de leur composition, il devait être très-facile d'arriver à en extraire le cuivre. Le minerai, en effet, est essentiellement composé de pyrites de fer et de cuivre, sans arsenic ni antimoine, et tient des quantités à peine appréciables de nickel et de cobalt. Il a en outre pour gangues des matières siliceuses, et ces gangues ne sont que mécaniquement mélangées au minerai. On pouvait donc y appliquer la formule générale du traitement, en réduisant les opérations au
fourneaux, et qui souvent arrêtent les campagnes et entraînent un peu de cuivre. Mais d'Un autre côté, en n'ajoutant pas de silice, on obtient des scories assez pauvres pour pouvoir les jeter, et on pourra repasser dans les fontes les dépôts ferreux dont les quantités
maximurn de leur simplicité.
noir : on pourra en outre pousser le grillage assez loin et chasser presque tout le soufre , pourvu que dans la fonte on n'ajoute pas trop de quartz. La fonte donnera donc du cuivre noir ; mais par cela même qu'on l'obtient plus promptement, il arrivera que certaines parties des scories seront assez riches, et l'on devra les re-
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Le traitement des minerais du district de Roraas se composera donc d'abord d'un grillage dans lequel on cherchera à chasser une partie du soufre. On profitera d'un phénomène très-utile que présentent en général les minerais où les sulfures métalliques ne sont que mécaniquement mélangés aux autres gangues ce phénomène est la concentration du sulfure contenant tout le cuivre en un noyau au centre des morceaux que l'on grille. On peut, grâce à ce phénomène, pousser le grillage plus loin que pour d'autres minerais sans crainte d'oxyder le cuivre ; et dans la fonte que l'on fait succéder au grillage , les matières siliceuses se trouvant d'abord en contact avec le fer oxydé, on aura une scorie beaucoup plus pauvre Du reste , pour avoir un grillage parfait, il est utile qu'il soit très-lent, et par conséquent que l'on opère sur de très-grandes masses à la fois.
Dans la fonte suivante, les minerais, grâce à leur composition, pourront être fondus directement sans addition d'aucune autre matière ; car ils contiennent assez
de silice pour scorifier tout le fer, et pas en quantité suffisante pour scorifier le cuivre. Cependant, je crois qu'il serait bon d'en ajouter encore ; car on éviterait ces énormes dépôts ferreux qui se forment dans le fond des
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sont toujours très-restreintes.
Les maltes ne tenant ni arsenic ni antimoine, on pourra ne les soumettre qu'a une seule série de grillage
et à une seule fonte pour les transformer en cuivre
passer à la fonte pour en extraire le cuivre qu'elles renferment. Je n'ai pas besoin de dire que dans les deux fontes on devra toujours ajouter au lit de fusion un peu de scories pour aider les matières à entrer en fusion ; ce n'est là qu'un détail d'opération. Pour simplifier le procédé, on fond dans la fonte pour cuivre noir les crasses du raffinage , et on évite ainsi de faire pour elles une opération à part. Il ne restera plus qu'à raffiner le cuivre noir d'après un procédé en usage dans toute la péninsule scandinave.
Dans l'origine, pour produire ces diverses opérations après le grillage en plein air, faites d'abord sur de pe-
tites masses, et ensuite sur des masses plus consid& , on fondait le minerai dans des fourneaux à manche ; mais pour diminuer la quantité de charbon qu'ils consommaient, on a adopté le système des hautsfourneaux. Ce fut là un des perfectionnements les plus considérables qui ait été fait dans ce district, et qui fut