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VÉRIFICATION DE QUELQUES ENGRAIS.
EXPLOSION DE LA CHAUDIÈRE, ETC.
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M. Boussingault que la matière organique des plantes
est toujours récoltée en plus grande abondance que celle introduite dans le sol par les engrais, d'où il suit que l'excédant doit être puisé clans l'atmosphère.
COMMISSION CENTRALE DES MACHINES A VAPEUR.
M. Boussingault pense que cet azote en excès provient
RAPPORTS, ET AVIS
uniquement de l'ammoniaque des eaux pluviales, du brouillard ou de la rosée, et M. Ville croit, au contraire, qu'il est fourni directement, pour la plus grande partie,
DE LA COMMISSION SUR L'EXPLOSION DE LA CHAUDIÈRE DU BATEAU
A VAPEUR L'ÉcLamtEuri ni°
se.
par l'air atmosphérique. Cette dernière opinion n'est pas inadmissible, et on conçoit, en effet, que l'azote de l'air puisse être fixé, soit à l'état d'acide azotique par la nitrification qui peut s'opérer sous l'influence de l'am-
moniaque des engrais, soit même à l'état d'ammoniaque; car on sait que ce dernier composé se produit partout où s'opère une décomposition lente de l'eau comme dans la formation de la rouille. Enfin, il paraît certain que, pendant la fermentation des matières organiques non azotées, il se forme aussi de l'ammoniaque aux dépens de l'air et de l'eau. Toutes ces observations ne pourraient-elles conduire à une fabrication d'engrais dans laquelle l'azote de l'air serait l'élément premier fondamental? Il arrivera peut-être une époque où la pile électrique aidera à obtenir cet immense résultat, qui n'est certaitainement pas du domaine des utopies, s'il est vrai que le nitrate d'ammoniaque se forme journellement sous l'influence de l'électricité atmosphérique.
Dans sa séance du 24 février 1854, à laquelle assistaient MM. Cordier, Thirria, Combes, Mary, Lorieux , Lamé, Couche, Fournel , Canon, la commission, sur le renvoi de M. le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, en date du 4 février 1854, a pris connaissance des pièces concernant l'accident du
5 novembre 1855, arrivé à bord du bateau à vapeur l'Éclaireur ° 2, et elle a entendu la lecture des rapports suivants
Rapport à la commission de surveillance des bateaux à vapeur siégeant à Lyon.
Le 5 novembre 1853 , le bateau à vapeur monoroue
l'Éclaireur u° 2, appartenant à la société Burnet et compagnie, et exclusivement affecté au transport des marchandises sur la Saône et les canaux y aboutissant, quittait, vers trois heures du soir, le port de Vaise avec un chargement de 8o tonnes de marchandises diverses, en remorquant en outre deux bateaux chargés,
et un troisième ne portant que des agrès et du liège, à destination de Châlon et route. Vers trois heures un quart, au moment où l' TOME V, 1854.
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