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TERRAIN ANTHRAXIFÈRE DES ALPES.
TERRAIN ANTHRAXIFÈRE DES ALPES.
gueur, qui est au moins de 12 kilomètres à vol d'oiseau,
rent. De là, elle se prolonge dans la direction du sud au nord en suivant à peu près l'arête culminante d'une
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sa trace est marquée de distance en distance par des exploitations d'anthracite, dont les principales se trouvent sur le territoire de Venosc , du Mont-de-Lans et d'Huez. Les gîtes exploités sont peu épais et d'une allure irrégulière; ils renferment souvent des empreintes végétales, parmi lesquelles on distingue les suivantes : Pecopteris polymorpha , Neuropteris cordata, Odontopteris Brardii, Annularia brevifolia, Annularialongifolia, des Cardiocarpon et des Sphenophyllum. Les Annularia brevifolia et longifolia sont les espèces les plus communes. Ce système de grès, à l'endroit même où il traverse la Romanche, près de la galerie de l'Infernet est posi-
tivement intercalé à stratification concordante entre des roches gneissiques et euritique.s. Cette intercalation
se continue sur une certaine étendue du côté du sud, car on l'observe également entre les villages de Bons et du Ponteil. Au nord de la Romanche, ce même système de grès est tout à fait à découvert dans le ravin de Combe-Gillarde , mais là, tout en s'enfonçant comme précédemment sous des roches feldspathiques, il s'appuie sur des schistes argilo-calcaires à bélemnites,
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montagne composée de roches feldspathiques, entre les villages du Puy et de Mizoën. On la retrouve au nord de cette montagne , sur le chemin qui conduit du Gua à Clams. Elle renferme en cet endroit, ainsi qu'aux environs du Freney, un poudingue à ciment talqueux et pétrosiliceux , empâtant des fragments arrondis ou anguleux de quartz , d'eurite , de protogine et de talcschiste. Au delà du chemin, ce poudingue devient de plus en plus puissant et sert de base à des couches de schiste argileux et de psammite avec veines irrégulières d'anthracite et quelques empreintes végétales peu distinctes. Ce système arénacé, dont la puissance est ici de plus de 200 mètres, occupe entièrement le fond et les deux versants d'un vallon où se trouvent les chalets de Pierre- Grosse et qui est ouvert dans le sein même de la chaîne des Rousses. A l'extrémité nord de ce vallon, ces grès disparaissent, sans diminuer d'épaisseur, sous les glaciers qui couronnent les sommités de la chaîne.
de 2 kilomètres. Elle lui est parallèle et présente à
De ce point au village du Mont-de-Lans , dont nous sommes parti, la distance en ligne droite est au moins de 7 kilomètres. Sur toute cette longueur, l'assise arénacée que nous avons suivie est complétement intercalée dans le sein du terrain talqueux. Cette intercalation est surtout évidente sur les bords de la Romanche, un peu en amont du Freney. De tous les dépôts arénacés appartenant au terrain
peu près la même épaisseur moyenne ; mais son étendue
anthraxifère inférieur, le plus remarquable par son
prolongement de ceux qui constituent le plateau d' Auris. Cette' superposition, vue de près, est très-claire et peut se suivre sur plusieurs centaines de mètres de longueur.
La seconde assise de grès anthraciteux se trouve à l'est de la précédente et n'en est pas éloignée de plus
longitudinale est moindre. Elle commence au milieu des roches talqueuses situées immédiatement au-dessous
du village du Mont-de-Lans , du côté du nord, et va couper la Romanche à quelques centaines de mètres en amont du village du Freney, bâti sur le bord de ce tor-
épaisseur et son étendue, ainsi que par le nombre et la puissance des couches de combustible qu'il renferme, est situé aux environs de la Mure, sur le flanc occiden-
tal d'une vallée qui s'étend depuis ce bourg jusqu'à Laffrey. Les roches qui la composent offrent toutes les
Gernéj,0s
de la Mure.