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TERRAIN ANTHRAXIFERE DES ALPES.
TERRAIN ANTHRAXIFÈRE DES -:ALPES.
Bardonèche. A partir de ce point, ses deux branches s'étendent au delà des frontières de Piémont, en traversant d'un côté la partie supérieure de la Maurienne
absolument le même. Leur puissance est vraiment
et de la Tarentaise, et de l'autre le Briançonnais et l'extrémité nord-est de l'arrondissement de Barcelonnette.
chose d'approchant, descendre dans les terrains de
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énorme. Sous ce rapport aucune formation secondaire ne peut leur être comparée. Il faut, pour avoir quelque
transition jusqu'au système silurien. En étudiant leurs relations géologiques, on reconnaît que d'un côté ils sont partout recouverts par l'assise calcaire du col de Désertes ou par son prolongement, et que de l'autre ils reposent immédiatement sur les roches de granite et de gneiss qui constituent en partie le Mont-Cenis, le mont Viso, ainsi que les montagnes qui, à l'ouest de la plaine de Turin, forment les derniers gradins des Alpes. Ordinairement il y a entre ces deux terrains des couches de talcschiste plus ou moins micacé établissant une transition de l'un à l'autre. Jusqu'à présent on n'a trouvé dans le sein de la zone orientale du terrain anthraxifère inférieur aucune trace d'ammonite, de bélemnite ou d'autres corps organisés. Ce qui n' est pas moins remarquable , c'est que le grès à anthracite avec empreintes végétales houillères dont
Les couches comprises dans l'intérieur de cet arc de cercle constituent la haute vallée de Mauren (BassesAlpes) , la partie orientale du Queyras et les vallées du Piémont qui sont adjacentes, le vallon du Bourget audessus de Cervières , la vallée de la Doire entre Oulx et Césane , les environs du Mont-Cenis, enfin les extrémités les plus élevées de la Maurienne et de la Taren-
taise, près des sources de l'Arc et de l'Isère. Ces diverses contrées offrent entre elles une ressemblance remarquable sous le rapport de l'aspect physique et de la composition minéralogique du sol. Les roches dominantes sont des schistes argileux où abondent le mica, le talc, le quartz, le calcaire cristallin, et qui sont associés soit à de véritables micaschistes, soit à des calcaires blancs grenus (1). Sur un assez grand nombre de points, ils renferment des bancs subordonnés de ser pentine , notamment aux environs de Césane , de Cer-
nous avons cité de nombreux dépôts dans la Savoie et le
département de l'Isère, manquent complétement du côté du Piémont. Leur absence ne peut être attribuée au métamorphisme. Elle tient probablement à ce que la mer vaste et profonde dans le sein de laquelle s'est
vières , du col de Bousson au col de Péas et dans le vallon de Saint-Véran en Queyras. Ces schistes, souvent friables et très-fissiles, ne diffè-
rent de ceux qui constituent la région occidentale du terrain anthraxifère inférieur que par leur composition plus cristalline. Leur aspect général est d'ailleurs
formé le terrain anthraxifère inférieur ne s'étendait pas beaucoup à l'ouest. De ce côté, ses rivages coïncidaient à peu près avec les frontières de la France. C'est là par conséquent que vivaient les mollusques et où les courants ont pu déposer des matières arénacées et des dé-
(i) A une heure de distance de Perréro , village piémontais situé entre Pignerol et le col de Pralis , ces calcaires sont assez développés pour être l'objet d'une exploitation suivie. Ils fournissent un marbre blanc assez beau, quoique nuancé de veines rousses. Leur puissance totale est de 8 à 10 mètres. Ils sont subordonnés à un terrain de micaschiste renfermant beaucoup de grenats rougeâtres.
bris de végétaux, tandis qu'à l'est et au nord-est, tout annonce que' cette mer s'est étendue bien au delà de l'Italie et de la chaîne des Alpes occidentales. La grande profondeur des eaux et l'éloignement de la terre ferme
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