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EXPOSITION DE NEW-YORK.
RAPPORT SUR LA PARTIE GÉOLOGIQUE.
M. W. S. Logau dans le journal de la Société géologique, en 1852 ; une carte géologique des États-Unis et des provinces anglaises, par Jules Marcou , et une autre par le professeur Hitchcock, en 1855. En consultant les Rapports des divers États et les cartes qui les accompagnent, aussi bien que les cartes plus générales où ces observations éparses ont été réunies et mises en ordre, nous n'aurons pas de difficulté à rapporter à leur véritable position géologique
minérales importantes et ne fournissent que du calcaire et des matériaux ordinaires de construction. Certaines
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tous les matériaux envoyés à l'exposition.
Il est extrêmement regrettable que pendant qu'on était occupé de ces études géologiques, l'on n'ait point adopté en même temps un système de triangulation qui eût permis de poursuivre d'un commun accord les explorations topographique et géologique. Il résulte évidem-
ment de là que les cartes géologiques ne peuvent pas présenter dans le détail les limites exactes et les contours précis des diverses fonctions, non plus que les traits physiques qui ont été imprimés au pays par les agents géologiques. GÉOLOGIE GÉNÉRALE ET GÉOGRAPHIE PHYSIQUE.
Introduction. Les caractères généraux géographiques et géologiques des États-Unis exercent, là comme ailleurs, une influence puissante sur les industries qui
s'y développent, et sur les ressources des différentes parties de l'Union. Mais l'immense rayon où elle s'exerce, et la grande étendue de certaines formations liées à des
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portions de la contrée se trouvent ainsi placées trèsloin des produits qui fournissent à l'industrie ses éléments, et restent privées pour cette raison des avantages que. leur offre la nature. Sur d'autres espaces, d'une grande étendue, une grande richesse minérale, jointe aux autres conditions favorables à l'industrie manufacturière, se combine avec un sol excellent., Ailleurs, des districts riches en productions minérales occupent les confins extrêmes de la partie habitée du pays : d'autres enfin, trop éloignés et inaccessibles, sont demeurés encore vierges ; mais peu à peu leur richesse est ajoutée à la richesse nationale, et les nouveaux établissements pénètrent rapidement à l'intérieur
de ces régions destinées à devenir un jour riches et populeuses. Dans les conditions actuelles d'une contrée telle que
les États-Unis, il serait impossible de présenter à présent, dans une exposition ou un rapport, plus qu'une esquisse approchée de ses ressources industrielles. Les exploitations de mines sont, pour la plupart , dans l'enfance, et il y a des régions où l'on découvre chaque jour de nouvelles richesses minérales. Néanmoins, aussi longtemps que de vastes territoires d'une grande fertilité demeureront inoccupés, que la population restera éparse et la main - d'oeuvre coûteuse, on ne peut
pas espérer que les mines et les manufactures per-
produits particuliers et vouées à des industries spé-
dront le développement que les besoins du pays peuvent
ciales donne aux États-Unis une physionomie différente
exiger. Les contrées les plus riches pour l'agriculture seront occupées les premières, et celles qui ne l'attireront pas aussi puissamment resteront pendant long-
sous beaucoup de rapports de celle de toute autre contrée du globe. Les plaines immenses et non interrompues qui se prêtent par-dessus tout à l'agriculture, sont presque entièrement dépourvues de productions
temps relativement inconnues.
En exceptant les mines de bouille et de fer, et nous