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EXPOSITION DE NEW-YORK.
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RAPPORT SUR LA PARTIE GÉOLOGIQUE.
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au nord par le cours du St-Laurent et les grands lacs ; mais nous n'avons qu'à dépasser un peu cette limite pour rencontrer une chaîne de montagnes qui court parallèlement au Saint- Laurent jusqu'au lieu où il prend sa source dans le lac Ontario ; elle se dirige ensuite vers l'ouest et, pénétrant en quelques -endroits au delà des limites géographiques de , s'étend, sauf de rares interruptions, jusqu'aux montagnes Ro-
sera pas superflu de remarquer que près de la moitié de l'espace total est occupé par les couches de houille de la période carbonifère. Le terrain crétacé et les terrains tertiaires bordent le versant oriental de la chaîne Appalachienne, et forment une large ceinture ou plutôt un plateau le long de la côte de l'Atlantique et du golfe du Mexique. Ces formations pénètrent dans le Texas, puis, se dirigeant
cheuses. Cette dernière chaîne a une direction générale vers le sud et atteint les limites méridionales des ÉtatsUnis vers le 100 degré de latitude. Le grand bassin, ou
vers le nord, forment une vaste zone entre la limite occidentale des formations paléozoïques et les mon-
plutôt la plaine qui est entourée par ces rangées de
montagnes, et qui s'ouvre au sud sur le golfe du Mexique, est, sauf de rares exceptions, occupée par des couches stratifiées qui n'ont subi aucun dérangement et qui ne présentent, dans leur longue étendue, que de légères déviations de leur position primitivement horizontale. A l'ouest de la grande chaîne de l'est, ou chaîne Appalachienne, nous trouvons une vaste étendue de formations anciennes, depuis les terrains primitifs jusqu'au terrain carbonifère. Ces formations s'étendent, dans leur plus grande largeur, de la vallée de l'Hudson jusqu'au delà des Councit Bluffs sur le Missouri, ce qui répond à 2 2 degrés de longitude. Plus au midi, leur largeur est considérablement
réduite, et elles se terminent par une ligne continue au nord de l'état d'Alabama. Du nord au sud, elles s'étendent sans interruption sur près de 15 degrés de latitude, soit, depuis le bord méridional du lac Supé rieur, latitude 470 50', à la latitude 550. En ne tenant
tagnes Rocheuses. On voit quelle simplicité présentent les traits généraux de cette vaste contrée, dont la description détaillée exigerait néanmoins des volumes. Au milieu de la formation crétacée du Texas s'élève une montagne isolée formée par des roches primitives
ou métamorphiques, entourée par des roches de l'âge peléozoïque (Voyez Reemer, Terrain crétacé du Texas). On trouve dans l'Arkansas une bande étendue qui pré-
sente les mêmes caractères, près de la jonction des terrains paléozoïque et crétacé ; et le Missouri nous offre de même, au milieu des couches siluriennes et carbonifères, des montagnes de roches anciennes métamorphiques. Les limites que nous venons de tracer et la nature des formations géologiques qu'elles embrassent doivent nous servir à déterminer les ressources que présentent
les États-Unis, soit à l'agriculture, soit à l'industrie minérale.
pas compte de petites surfaces qui ne se rattachent pas directement à cette grande plaine, on voit quelle immense étendue est remplie aux États-Unis par les for-
Quand on considère la barrière montagneuse qui borde vers l'est la grande plaine centrale et occidentale, il ne faut point s'imaginer qu'on ne puisse y parvenir qu'à l'aide de routes difficiles, ni que la contrée
mations palozoïques. Dans ce vaste territoire, il ne
qui s'étend à l'ouest présente une surface dont la mono-