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RAPPORT SUR LA PARTIE GÉOLOGIQUE.
EXPOSITION DE NEW-YORK..
roches métamorphiques supérieures, parce que les formations qui séparent l'Hudson de l'Atlantique sont formées par les diverses roches paléozoïques déjà décrites, tantôt présentant les caractères des terrains de transition , tantôt parfaitement cristallines et dépourvues
de restes organiques. Toutes ces roches, cependant, quel que soit le degré de l'action métamorphique qu'elles ont subie, peuvent être classées sous le nom de roches métamorphiques supérieures, et distinguées d'une série plus ancienne de roches cristallines dont la stratification est discordante, comme on peut l'observer aux Petites-Chutes, New-York, le long de la vallée du
lac Champlain et du Saint-Laurent et dans beaucoup d'autres localités. Les roches métamorphiques supérieures comprennent les roches quartzeuses, ou grès modifiés; les calcaires à grain fin, souvent micacés, blancs ou colorés ; les roches schisteuses, variant des schistes tendres et fissiles, verts ou rougeâtres, aux schistes micacés et talqueux auxquels les premiers passent successivement, ainsi que diverses rochbs gneissiques, syénitiques et hornblendiques , qui toutes peuvent être clairement reconnues comme dérivant de roches stratifiées fossilifères de la période paléozoïque (1). On a reconnu ces formations dans une grande partie de la Nouvelle-Angleterre, et ce n'est que sur de petites surfaces que les roches métamorphiques anciennes, si encore elles ont bien ce caractère, se rencontrent entre leurs limites. Le prolongement de la même formation
au sud-ouest, dans une direction parallèle aux anciennes roches fossilifères, fait voir une large surface (i) Le granite rapporté à une origine ignée ordinairement occupe comparativement un petit espace.
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couverte par des roches de cet âge, occupant la même étendue que les formations paléozoïques du nord au sud.
La direction et l'inclinaison des couches qui composent cette formation sont ordinairement bien constantes, bien qu'en certains points et sur de petites étendues leur étude soit rendue difficile et obscure par des dislocations, des plissements et des contournements nombreux. La plus grande partie de cette formation est formée de roches plus anciennes que celles de la période carbonifère, et nous leur trouvons superposées, dans l'est de la Nouvelle-Angleterre, ces roches carbonifères métamorphiques. Dans beaucoup de localités on peut suivre d'une manière nette le passage des roches métamorphiques aux couches fossilifères, et les restes organiques disparaissent graduellement à mesure que les lits prennent une structure plus cristalline, par. suite d'une action métamorphique de plus en plus puissante toute espèce de doute sur la cause de l'oblitération des fossiles se trouve ainsi levé.
Les roches de cet âge forment le trait physique le plus marqué dans la topographie de la contrée qu'elles. occupent. Quand on entre dans les États-Unis au nord, par la vallée du Saint-Laurent, on trouve les roches paléozoïques d'abord dans leur condition normale et sans aucune altération, ne présentant que de légers changements lithologiques ; ces changements deviennent ensuite plus marqués, et les couches deviennent plus ou moins cristallines ; les fossiles s'oblitèrent graduellement, les lits s'inclinent parfois jusqu'à la verticalité, et souvent présentent une série de plissements ; enfin les roches s'élèvent en nombreuses collines et en. chaînons, qui finissent par prendre le caractère de