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EXPOSITION DE NEW-YORK.
lion cristalline, et une étroite bordure au sud, qui s'unit au grès, appartient à la première variété.
Trapps de l'ouest. - On trouve des trapps et des basaltes à des intervalles fréquents depuis la frontière du Texas jusqu'au pays des Indiens Blackfoot et plus
loin encore vers le nord. A l'ouest, dans la grande plaine qui s'étend entre les montagnes Rocheuses et la Sierra Nevada, des roches du même caractère se rencontrent fréquemment, mais leur position géologique n'est point connue. On trouve de même souvent et sur de vastes étendues des roches basaltiques 'et volcaniques au nord-ouest, dans les montagnes Rocheuses et le long de la Colombie jusqu'à la côte de l'océan Paci figue. Mais il serait impossible, sans dépasser les bornes de ce rapport, de rendre un compte général de toutes les observations qu'on a faites sur les roches ignées de cette vaste surface. Trapps de la :série métamorphique. - Un système de roches trappéennes d'un âge différent', consistant
en trapps , diorites, porphyres, etc. , traverse les roches métamorphiques de la période que nous avons précédemment indiquée. Elles n'affectent pas généralement d'une manière bien sensible la topographie de la contrée et ne paraissent pas avoir de relation avec le soulèvement de la chaîne montagneuse où on les rencontre. Elles le traversent en différentes directions et remplissent des fissures ou joints qui sont souvent pa-
rallèles entre eux. On rencontre partout ces dykes dans les États-Unis, mais ils sont plus nombreux sur le bord septentrional du lac illuron et du lac Supérieur. Dans la partie orientale de la Nouvelle-Angleterre,
et surtout près de la côte, ces dykes traversent les couches ; et des ceintures plus étendues de roches sem-
blables occupent des portions de la région métamor-
RAPPORT SUR LA PARTIE GÉOLOGIQUE.
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phique. Les bordures porphyriques semblent parfois le résultat d'un métamorphisme extrême qui aurait réduit en fusion des roches préexistantes. produits exploitables de la formation trappéenne.
Cuivre. - On a ouvert des mines nombreuses sur le bord méridional du lac Supérieur et l'on en extrait des quantités considérables de cuivre natif. Celui-ci est en feuilles plus ou moins épaisses ; il remplit des veines
'qui coupent la rangée trappéenne presque à angle droit et il est associé avec divers silicates de filons. Ces
feuilles de cuivre ont une étendue variable et pèsent depuis quelques tonnes jusqu'à 8o tonnes. Pendant l'année 1855, les mines du lac Supérieur ont produit de 4.000 à 5. 000 tonnes de cuivre. L'une de ces mines avait envoyé à l'exposition une
masse de cuivre natif pesant 6.5oo livres ; elle était coupée sur les quatre côtés et l'épaisseur entre les deux faces intactes était de plus de 2 pieds ; cet échantillon provenait d'une masse pesant 4o tonnes. On n'a pas encore exploité sur une grande échelle le
cuivre sulfuré du trapp porphyrique de la côte méridionale du lac Supérieur. Argent. - Le cuivre natif contient une petite quan-
tité d'argent natif, et ce métal se présente aussi en nodules ou en masses irrégulières dans le cuivre, à la surface extérieure , soit du cuivre, soit du trapp qui l'environne.
Dans ce cas l'argent n'est qu'en petite proportion mais on en a trouvé quelques masses importantes dans les débris, associées avec des fragments de cuivre natif. Plus récemment, on a exploité une veine d'argent sur le bord Septentrional du lac Supérieur. Des échantillons avaient été envoyés à l'exposition. TOME Vi, 1854.