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POUR ABSORBfi LES VAPEURS ACIDES.
fabrique, l'autre est vendue ; il en est de même des
La décomposition dans la cuvette est terminée au bout de huit heures ; alors l'ouvrier ouvre une porte qui doline de la cuvette sur la sole, et avec un râble y jette le résidu ; ce résidu se compose de sel marin non décomposé, et de bisulfate de soude. Là, sous
acides azotique et h ydrochlorique. Fabrication du carbonate de soude.
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MOYENS EMPLOYÉS
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Le carbonate de soude se produit en soumettant à l'action de la chaleur, dans un four à réverbère, un mélange de charbon, de calcaire et de sulfate de soude ; cette opération ne présente aucune insalubrité non plus
que celles qui la complètent, telles que dissolutions des sels, évaporations à siccité et cristallisations. Le législateur a rangé clans la troisième classe des établissements insalubres les fabriques de sel de soude à cause
de la fumée qui sort des fours à réverbère ; à SaintRoch, la cheminée dans laquelle celle-ci se rend a 34 mètres de hauteur, ce qui est suffisant pour parer à l'incommodité qu'elle cause. Le sulfate de soude se fabrique dans un four à rêverFabrication du sulfate de soude et de l'acide hy- hère; à la suite de la sole se trouve un compartiment drochlorique. qui en est séparé par un petit mur en briques et dont le fond est formé par une plaque en fonte ; la flamme passe
de la tôle sous cette plaque ét la chauffe ; c'est dans cette cuvette qu'on 'fait réagir le sel marin et l'acide sulfurique. Le sel marin est chargé par une porte placée
sur le côté ; après le chargement du sel on la ferme, puis on introduit, par un trou dont elle est munie, un siphOn en plomb qui amène l'acide sulfurique sur le sel.
Le gaz qui se dégage est amené par un conduit dans une série de bonbonnes à moitié remplies d'eau où il est absorbé ; ces bonbonnes communiquent avec la che-
minée haute de 34 mètres, où se rendent déjà les fumées de divers fours qui opèrent le tirage. Le nombre des bonbonnes, au ier octobre i855, était de 56; l'absorption de l'acide n'était pas complète, une proportion notable s'échappait par la cheminée. On charge à la fois 266 kil, de sel et 279 kil. d'acide sulfurique de 58 à 6o° de l'aréomètre.
l'influence d'une forte chaleur, le bisulfate réagit sur le sel marin non décomposé et donne lieu à du sulfate de
soudé et à une nouvelle quantité d'acide hydrochlorique ; ce gaz se dégage par deux ouvertures pratiquéà dans la voûte et passe, avec ceux provenant de la combustion, dans deux séries de bonbonnes qui aboutissent à la grande cheminée. Le nombre dé bonbonnes était de vingt-huit, l'absorption non phis n'était pas complète ; le mélange de l'acide avec l'autre gaz rend. l'absorption plus difficile. Quand la calcination est complète, on fait tomber la charge sur le carreau de l'usine près de la porte de là calcine ; il y a toujours alors de l'acide qui se dégage. Pour éviter d'incommoder les ouvriers, on a placé une hotte au-dessus de la porte de déchargement ; elle communique avec une cheminée qui attire le gaz acide ; il y à Sept ou huit bonbonnes où il s'absorbe. Là aussi l'absorption n'est pas complète ; mais le dégagement du gaz étant très-faible, l'inconvénient qui en résulte est négligeable. En résumé, on voit que l'eau contenue dans les bonbonnes n'absorbe qu'incomplètement les vapeurs acides, qu'il y en a toujours une partie notable qui passe dans la cheminée et se dégage dans l'atmosphère, soit lors de la décomposition du sel dans la cuvette, soit lors de la calcination du résidu de l'attaque. Il y a trois fours dans l'usine Saint-Roch, qui tous trois marchent presque constamment. Laquantité de sel décomposé en vingt-quatre heures