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MOYENS EMPLOYÉS
Le volume de la dissolution saline employée est de .o8o litres ; on a fait écouler dans le même temps 1 . 2 0 0 litres d'eau de chaux.
Le titre moyen de la dissolution après l'expérience est de 32', soit 20 de différence ; mais comme la liqueur alcallinétrique avait été affaiblie de moitié, cette différence n'est que 10.
Elle- accuse une perte en vingt- quatre heures de 972 grammes ; j'ai évalué à 4o kilogrammes la perte primitive par four en vingt-quatre heures ; en doublant 972 grammes pour avoir la perte du gaz de la calcine, on a un nombre qui n'est encore que le vingtième du précédent. Ce qu'il importe d'observer, c'est qu'en aucun moment l'absorption ne correspond à une diminution de titre de 20 dans la dissolution saline ; il n'y a donc pas eu d'émanation notables. Malgré cela j'ai constaté que par les temps humides la cheminée tirait mal et que les émanations &acide hydrochlorique étaient encore sensibles aux alentours de
Pour rendre l'absorption aussi complète que possible, on doit placer deux nouvelles bonbonnes à cascade à la suite de chaque série ; il y en aura six pour la série correspondante à la cuvette et quatre peur celle correspondant à la calcine. Le tirage de la grande cheminée eût été insuffisant .et n'eût point permis cette addition ; on a construit une nouvelle cheminée qui reçoit les fumées des fours à soude ; la grande cheminée dont le diamètre en haut n'est que de om,5o se trouve soulagée ; le tirage est meilleur ; elle ne reçoit que la
POUR ABSORBER LES VAPEURS ACIDES.
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la cheminée enlève les dernières traces d'acide qui ont échappé à l'action des bonbonnes à cascade. Je suis convaincu que l'application continue de ces procédés empêchera toute émanation sensible d'acide hydrochlorique ; la cause principale d'insalubrité de l'usine se trouve ainsi presque entièrement supprimée. Les gaz qui sortent des chambres de plomb traver- 2. Acide sulfu-
sent, avant de se rendre dans la cheminée, une série de bonbonnes remplies d'eau et un conduit en maçonnerie dans lequel il y a une couche de chaux qui absorbe les dernières traces d'acide. Les bonbonnes sont en grès à deux tubulures, pour recevoir les raccords ; entre ces tubulures est un orifice par lequel on introduit l'eau ; on le tient bouché avec un bouchon en grès. L'eau des premières bouteilles absorbe l'acide, son volume augmente ; quand le liquide arrive à un certain niveau dans la première bouteille, il se déverse dans la suivante placée en contre-bas, par un tuyau latéral qui les réunit Vers le milieu. Si les vases
portaient de simples tubulures et qu'on y adaptât un tuyau en grès, l'acide viendrait au contact du lut et le détruirait promptement. Pour éviter tout contact, on emploie une disposition fort ingénieuse : à chaque vase est soudé un tuyau recourbé qui descend jusqu'au fond
et sort latéralement; il entre dans la tubulure latérale du vase suivant où le lut s'applique ; mais comme le niveau du liquide est plus bas dans celui-ci, il ne vient pas toucher le lut. On remarque aussi que par cette disposition c'est le liquide le plus acide qui s'écoule, car étant plus dense que l'eau il occupe le fond ; l'eau saturée d'acide vient donc s'écouler par la dernière bon-
quantité de fumée nécessaire pour opérer un tirage
bonne ; il suffit d'ajouter de temps en temps de l'eau
actif.
dans les premières. Cet appareil fonctionne d'une rrianière continue ;
La chaux placée dans le conduit qui mène lés gaz à
rique.