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DOSAGE DU CUIVRE DANS LES MINERAIS
ET DANS LES PRODUITS D'ART.
type est fermé à la lampe, précaution qui rend sa coloration invariable. Le but est la détermination du cuivre, non plus seulement dans les scories et les matières pauvres, mais bien dans les alliages, dans les minerais et les produits d'usines. Dans ces circonstances les liqueurs sont assez fortement colorées, et il n'est pas toujours facile de rendre les deux teintes certainement égales. Les différences de
d'arriver à des résultats comparables, puisqu'il faut
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pour cela opérer sur des substances analogues et conduire les opérations de la même manière. Il y a toujours une incertitude plus ou moins grande dans les nombres obtenus par voie sèche. Mais cet inconvénient grave est compensé en grande partie par les avantages suivants 1° On peut faire dans un temps très-court un trèsgrand nombre d'essais en n'employant que des réactifs
coloration qui répondent à de petites quantités de
peu dispendieux ;
cuivre (par exemple, à quelques milligrammes quand on opère sur 2 grammes d'une matière riche) sont tellement faibles, qu'il faut une longue habitude pour les apprécier. Il est en outre bien certain que deux observateurs seront presque toujours sensibles à des degrés différents et ne seront pas affectés au même point pour de légères variations dans les couleurs. Il faudrait peut- être aussi tenir compte de l'influence exercée sur la coloration des liqueurs ammoniacales par la nature et la proportion des sels en dissolution ces deux circonstances sont nécessairement très-variables quand on applique la méthode de M. Jacquelain à des substances différentes. Du reste, je ne chercherai pas d'objections aux procédés colorimétriques ; il me paraît évident que la détermination du cuivre par les pesées, toutes les fois qu'elle sera possible (et elle l'est
2° Les opérations exigeant plus d'habitude que de science peuvent être confiées à des ouvriers ou à des
toujours pour les matières tenant plus de i p. oo), donnera des résultats plus certains, sinon plus exacts, que la comparaison des couleurs. CINQUIÈME PROCÉDÉ. - Essais par la voie sèche.
Les essais par la voie sèche ne donnent pas, en général, le dosage exact du cuivre : il est même difficile
contre-maîtres intelligents. Ces avantages sont considérables pour les usines qui achètent les minerais ; le dosage -par voie humide, soit
par les procédés indiqués précédemment, soit même par des méthodes plus perfectionnées, est et sera probablement longtemps encore impossible. Il exige en effet
plus de temps, un personnel spécial, plus nombreux et plus habile, et une dépense plus grande en réactifs. Pour faire connaître les causes d'incertitude de la voie sèche, je considérerai le cas le plus général, minerai sulfuré ne renfermant qu'une faible proportion d'arsenic et d'antimoine. L'essai comprend deux opérations : un grillage qui
doit expulser tout le soufre ; une fusion du minerai grillé donnant le cuivre en culot. Le grillage eSt assez difficile et ne réussit bien que sous une moufle, ou dans un four à réverbère ; on doit
élever très-progressivement la température jusqu'au rouge vif, de manière à éviter l'agglomération dans le commencement et à décomposer les sulfates quand tous les sulfures sont oxydés. La seconde opération demande aussi une grande ha-