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DE L'INFLUENCE DU SOUFRE, ETC.
CRISTALLISATION DE LA BRONGNIARDITE.
Je profite de cette occasion pour rectifier une erreur que j'avais commise dans l'indication du gisement de la Dufré,noysite ; cette espèce se trouve associée au réalgar, à l'orpiment, à la blende, à la pyrite dans la dolomie de la vallée de Binnen en Valais, et non dans la dolomie du mont Saint-Gothard comme je l'avais annoncé.
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RECHERCHES SUR L'INFLUENCE DU SOUFRE SUR LE FER ET SUR L'INFLUENCE DU PHOSPHORE NEUTRALISANT EN PARTIE CETTE ACTION DU SOUFRE.
Par M. JANOYER, directeur des hauts-fourneaux de l'Orme (Loire).
L'influence nuisible du soufre sur la qualité des fers en général est un fait reconnu de toutes les personnes qui s'occupent de métallurgie. Tout le monde sait, en effet, qu'il existe une énorme différence entre les fers fabriqués au charbon de bois et les fers fabriqués au charbon minéral. Ces derniers sont presque tous plus ou moins rouverins (cassants à chaud), bien qu'on ait à traiter des minerais très-purs. C'est en général à la présence de ce métalloïde dans le combustible minéral qu'il faut attribuer ce défaut de qualité. Des traces de soufre à peine sensibles à l'analyse suffisent pour rendre le fer très-rouverin. Les fers sulfureux se traitent très-bien à froid, sont mous et tenaces ; ils manquent généralement d'éclat sur la cassure et se soudent très-difficilement. Ils sont, au contraire, très-cassants à chaud, surtout à la couleur rouge cerise (ce qui leur a fait donner le nom de fers de couleur). D'après Karsten (Manuel de métallurgie), il suffit de o,o5575 p. 100 de soufre pour faire perdre au fer la faculté de se souder et le rendre tout à fait rouverin. Ce dernier a même analysé des fers rouverins qui ne contenaient qu'une partie de soufre sur 000 parties de fer.
Caractères des
fers rouverins.